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Perles de Tahiti: raréfier le produit pour le rendre plus cher

©Cédric VALAX

Dominique Devaux ©Cédric VALAX

La vente aux enchère internationale de perles de Tahiti organisée par le GIE Poe O Rikitea, a ouvert ses portes ce dimanche à Papeete. S’il est encore trop tôt pour en tirer un bilan, les premiers chiffres sont plutôt encourageant avec une plus value de près de 30% pour la première journée puisque les organisateurs ont récolté près de 133 millions sur les 120 escomptés. Mais la surproduction à ses limites.

C’est même un handicap pour Dominique Devaux, président du GIE Poe O Rikitea, puisque toutes les perles ne trouveront pas acquéreur. Pour lui, une telle production contribue à une mauvaise image de la perle de Tahiti et en diminue le prix moyen au gramme. Rendre la perle plus rare permettrait de la vendre plus cher.

 

Une production importante en termes de quantité qui permet tout de même de proposer beaucoup de lots de bonne qualité. Des produits variés qui permettent de contenter tous les types d’acheteurs.

 

La journée de mardi est consacrée à la vente des lots qui n’ont pas encore trouvé acquéreur. Une deuxième chance pour les acheteurs mais aussi les producteurs. A noter que sur les deux premières journées, les deux meilleurs acheteurs viennent du Japon.

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3 Commentaires

  1. Teiva
    29 juillet 2014 à 6h45 — Répondre

    En baissant déjà le nombre de greffeurs chinois.
    Il faut se rappeler que l’on est passé de 41 greffeurs japonais en 1990 à 303 greffeurs chinois en 2000 et aujourd’hui nous sommes aux alentours de 250 greffeurs chinois (chiffres du SEFI) alors que l’on est passé de plus de 1000 fermes perlières à moins de 500 aujourd’hui…
    Si l’on faisait une étude sur l’évolution du nombre de greffeurs chinois, le tonnage de perles produit et le prix de la perle au gramme, nous verrions une baisse du prix de la perle inversement proportionnelle au nombre de greffeur chinois et une explosion du tonnage produit…
    Depuis 1998, le service chargé de la perle, signalait déjà les problèmes que le secteur allait rencontrer avec cet apport massif de main d’oeuvre chinoise… Mais les « super » perliculteurs n’écoutant avec attention que leur intérêt général personnel, on vois tous le résultat aujourd’hui. Sans concurrence aucune sur notre secteur de la perle de Tahiti (black pearl), nous avons tout fait pour nous tirer une balle dans les pieds… Le pire c’est que cela ne nous sert pas de leçon et aujourd’hui nous sommes entrain de nous viser la tempe…

  2. Taina
    29 juillet 2014 à 12h23 — Répondre

    Bon,
    Nous sommes d’accord il faut moins de perles, plus chères et moins de greffeurs étrangers qui vont apporter leur savoir faire « gratuit » dans leur pays d’origine (le mal est fait). Alors est-il envisageable de laisser la perle plus longtemps dans son sa nacre douillette pour épaissir la surface au-dessus du nucléus et améliorer ainsi sa qualité, son lustre…Cela fera moins de production pour une meilleur qualité et justifiera l’augmentation des prix ?

  3. 31 juillet 2014 à 19h27 — Répondre

    Marquez le nucleus vous contrôlerez vos productions et la fraude. cela fait plus de 10 ans que toutes les études vous le préconisent.

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