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Perliculture : le Pays et l’UPF copropriétaires du brevet pour la mesure de la nacre

 

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La Direction des ressources marines a signé aujourd’hui avec l’Université de la Polynésie française un accord de copropriété du brevet pour la détermination de l’épaisseur de la couche de nacre des perles de Tahiti. La Polynésie devient ainsi le premier producteur de perles au monde à disposer d’un outil de mesure scientifiquement éprouvé.

Le Dr Martin Loesdau de l’UPF a mis au point le logiciel qui permet de mesurer automatiquement la couche de nacre à partir d’une photo prise aux rayons X. Un travail qu’il mène depuis plusieurs années, avec la Direction des ressources marines. Il a également signé une convention avec la DRM pour poursuivre l’optimisation du système.

Le logiciel, baptisé MAIAO, est déjà opérationnel à la cellule de contrôle de qualité de la DRM. Il permet une mesure plus précise et plus objective que l’évaluation humaine visuelle qui avait cours auparavant. La DRM va également renouveler son parc informatique pour permettre une cadence plus élevée et une plus grande fiabilité.

Si le contrôle de l’épaisseur de nacre n’est pas obligatoire à l’export, il reste néanmoins un plus pour les exportateurs, car les clients les plus prestigieux, notamment dans la haute joaillerie, ont besoin de garanties.

Le vice-président Teva Rohfritsch, en charge de la perliculture, s’est félicité de l’aboutissement de ces recherches qui ont duré 5 ans.

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Teva Rohfritsch souligne d’ailleurs que le conseil de la perliculture a entrepris une démarche qualité « dans laquelle reviendra l’épaisseur de la couche nacrière », mais d’une façon plus souple, puisque le Pays n’imposera pas de critère d’épaisseur de nacre. En revanche il met cet outil à la disposition des perliculteurs qui pourront s’en servir pour valoriser leur production.

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Un service qui est encore fourni gratuitement par la DRM aux perliculteurs. Les particuliers qui souhaitent faire expertiser leurs perles pourront aussi le faire, mais contre paiement. « À mon avis, ce logiciel élimine quasiment la totalité des contestations possibles sur le calcul de l’épaisseur », conclut Teva Rohfritsch, pour qui c’est un atout indéniable dans la sortie de la crise que connaît le secteur de la perle de Tahiti.