Qui mérite selon vous le titre de personnalité de l’année 2016 ? C’est l’objet du grand sondage lancé par Radio 1. En lice, 24 femmes et hommes du fenua qui ont, à leur façon et dans leur domaine, marqué l’actualité en 2016. Et pour vous aider à faire votre choix, la rédaction de Radio 1 vous propose leur portrait. Chef de troupe de Hitireva, grand vainqueur du Heiva 2016 en hura tau, Kehaulani Chanquy et son groupe ont incontestablement marqué l’année culturelle 2016.

A 30 ans, le chef de troupe, Kehaulani Chanquy, obtient la consécration pour son groupe Hitireva en remportant le prix Madeleine Moua du Heiva 2016. Une belle récompense pour une troupe qui a gravi les marches les unes après les autres. Il faut dire que la chef à la tête du groupe sait ce qu’elle veut. Kehaulani Chanquy a débuté la danse à l’âge de 7 ans au conservatoire. C’est à seulement 20 ans qu’elle a ouvert son école de danse, Arahoa, à Arue. Kehaulani a d’abord officié en tant qu’aide-chorégraphe dans le groupe Ahutoru nui avant de se décider à créer Hitireva en 2006. La troupe a alors fait une première apparition peu concluante au Hura Tapairu. Mais pas de quoi décourager la chef de troupe qui s’est lancée en 2007 sur la scène de To’ata. La jeune troupe s’est classée tout de même 5^ème du concours. En 2009, les efforts ont été récompensés puisque Hitireva a remporté le Heiva en hura ava tau. Et en 2012, le groupe a décroché la deuxième place en hura tau. C’est donc logiquement que la troupe de Kehaulani Chanquy s’est imposée au Heiva 2016 avec le thème « A tifai to’u hiroa – Mon identité, un tissage » écrit par l’ancien ministre et secrétaire général de Heiura-Les Verts, Jacky Bryant. Le thème parle de l’identité polynésienne vécue de nos jours et a particulièrement touché le public et le jury. Non content d’avoir gagné le titre tant convoité, Hitireva est également reparti avec le prix du meilleur compositeur, du meilleur ote’a et du plus beau grand costume. Une consécration pleine et entière pour Hitireva et surtout pour Kehaulani Chanquy. La troupe a pour l’habitude de revenir sur To’ata tout les deux ans, il faudra donc encore patienter pour voir Hitireva défendre son titre !

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