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Ce jour-là, les accidents pyrotechniques sont légion avec souvent des séquelles à vie pour les victimes.

Comme pour le 31 décembre, le 14 juillet les services des urgences se préparent à recevoir de nombreux blessés à cause des pétards. Des victimes avec des blessures graves aux yeux ou aux mains qui auraient pu être évitées.

« Garder ce que l’on peut garder ». Le service « SOS mains » de l’hôpital Saint Antoine à Paris est sur le pied de guerre : dans quelques heures au bloc, ce sont des dizaines de mains accidentées qu’il faudra réparer. Chaque 14-juillet, le docteur Doursounian, chef du service de chirurgie orthopédique, voit arriver les cas les plus graves de l’année : « ce sont des interventions à la fois lourdes et longues. Dès qu’il se produit une explosion dans une main, tous les tissus vont être lésés : les os, les tendons, les muscles, les nerfs et les vaisseaux », a-t-il expliqué au micro d’Europe1. « L’idée en urgence, c’est de garder tout ce que l’on peut garder et de conserver une morphologie humaine ».

Attention aux pétards pour le 14 juillet ! par Europe1fr

« Opéré cinq fois ». Les victimes de ces accidents de pétard doivent souvent subir plusieurs opérations, de greffes de peau notamment. C’est ce qu’a vécu Sébastien, 17 ans, à la suite d’un tir de mortier raté un 14-juillet : « j’ai été opéré cinq fois et j’ai reçu deux greffes de peau. J’ai eu deux mois de rééducation. J’ai perdu deux bouts de doigts et j’ai une cicatrice du majeur jusqu’au poignet et une cicatrice sur le bras », a-t-il raconté à Europe1.

Ces mains accidentées par les pétards nécessitent plusieurs années de prise en charge médicale et malgré cela la majorité garde des séquelles à vie.

Quels conseils ? Pour éviter que votre 14-juillet ne vire au cauchemar, optez pour les spectacles de pyrotechnie organisés par des professionnels. Si vos enfants veulent vraiment faire du bruit pour la fête nationale, pensez à l’option ballons à percer d’une aiguille.

Source: Europe1