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Petite augmentation de 1% pour la pêche entre 2018 et 2019

En 2019, la production de la pêche est en progression de 1% par rapport à l’année précédente, selon un Point études et bilans sur la pêche en 2019, publié ce mardi par l’ISPF. Les volumes de pêche hauturière augmentent, notamment ceux du thon germon, tout comme le nombre de navires et le nombre d’hameçons posés.

En 2019, la production de pêche de capture (pêche hauturière, côtière et lagonaire) progresse de 1% par rapport à 2018 et atteint 13 192 tonnes (chiffres de la Direction des ressources marines). La production hauturière augmente de 4 % et s’élève à 6 600 tonnes alors que la production côtière diminue pour la cinquième année consécutive à 2 292 tonnes, soit une baisse de 3%. Comme l’année précédente, la production lagonaire est estimée à 4 300 tonnes.

En 2019, la flottille de pêche hauturière était composée de 69 palangriers exploitant les espèces du large en frais ou en congelé, soit trois unités actives de plus qu’en 2018. Depuis 2017, la flotte a amorcé un renouvellement et continue à suivre cette tendance. La production hauturière augmente de 4% par rapport à 2018 et s’élève à 6 600 tonnes en 2019 (+ 258 tonnes). Il s’agit du volume de production hauturière le plus important depuis 2002 (6 957 tonnes). Cette progression s’explique principalement par la hausse du volume de thons germons capturés (+ 364 tonnes). Les rendements progressent également avec plus de prises par hameçons.

Les volumes de thons germons et de marlins bleus progressent respectivement de 12 % et 24 %, à l’inverse du thon obèse qui diminue de 11 % (- 112 tonnes). Les poissons débarqués par les palangriers au Port de pêche de Papeete sont vendus soit directement aux mareyeurs, soit lors de vente aux enchères à la criée. En 2019, aucune vente à la criée n’a eu lieu, les autres circuits de distribution ayant été privilégiés. La plupart des produits sont négociés, au préalable, de gré à gré.

Concernant la pêche côtière, la production diminue de 3%. Sur la pêche lagonaire, la production, estimée à plus de 4 000 tonnes par an, se répartit en poissons lagonaires/de récif (3 400 tonnes), petits pélagiques (700 tonnes) et fruits de mer (200 tonnes), pour une valeur totale estimée à 2 milliards de Fcfp. Cette pêche est essentiellement une pêche de subsistance (autoconsommation), de plaisance et partiellement pour la vente (au bord des routes ou sur les marchés). L’export de produits de la pêche des autres archipels à destination de Tahiti par voie maritime s’élève à 679 tonnes (+ 20% par rapport à 2018). Les produits lagonaires proviennent principalement de Rangiroa, Arutua, Kaukura, Manihi et Tikehau.

En 2019, la pêche du rori a été ouverte sur 11 îles : Fakarava, Toau, Makemo, Marutea-Nord, Taenga, Nihiru, Kauehi, Katiu, Hiti, Tepoto-Sud et Tuanake. Cinq espèces autorisées à la pêche commerciale ont été exploitées. Le nombre total de rori pêchés est de 11 371 unités (+ 58%) pour un poids total de 3,2 tonnes. Les pêches de trocas ont été organisées uniquement sur deux îles : Tahaa et Raiatea. 105 pêcheurs ont pu récolter un total de 52,4 tonnes de coquilles (+ 42%), représentant une valeur d’achat de 12,8 millions de Fcfp. Pour les bénitiers, la pêche a atteint 39 310 individus. La quasi-totalité de la production (99%) provient de Reao et le reste de Tatakoto.

L’ISPF rappelle que l’Assemblée de la Polynésie française a approuvé la politique sectorielle de la pêche hauturière de la Polynésie française 2018-2022, qui a pour objectif développer le secteur en augmentant de manière durable la contribution de la filière à l’économie du Pays.

Avec le communiqué de l’ISPF

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