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Plateau, vidéo, plein air, traditionnel… Le jeu sous toutes ses formes à Paofai

La guilde des aventuriers, une association d’éducation populaire, organise les 22 et 23 novembre prochains le premier Festival des Jeux du fenua. Deux jours de tournois, d’ateliers, de tests de jeux de plateaux ou de cartes parfois inédits, de table ronde avec des créateurs locaux ou internationaux, et même de jeux vidéos, de réalité virtuelle, de sport en plein air et de Tuaro Maohi… Une façon de promouvoir la culture du jeu en plein boom dans le monde. Et de l’offrir au plus grand nombre : le festival sera ouvert à tous et surtout sera entièrement gratuit.

Voilà sept ans, déjà, que la Guilde des aventuriers accueille, à la Mission puis à Mamao, les jeunes et moins jeunes pour des activités périscolaires et des stages multi-activités, ou s’exporte dans les établissements de toutes sortes. Avec toujours la même philosophie : partager, aider à apprendre, faire découvrir, éveiller… Au centre de sa pédagogie, inspiré de l’éducation nouvelle et populaire, un outil central : le jeu, à qui le collectif a décidé d’offrir son propre festival au fenua. Après des mois de travail et une longue quête de soutiens – qui a fini par payer auprès de la DJS, de l’État, de la mairie de Papeete, mais aussi de plusieurs structures privées – la Guilde voit s’approcher son but : les vendredi 22 et samedi 23 novembre, elle investira, avec 150 bénévoles et 25 associations et entreprises partenaires, les jardins de Paofai.

160 boites livrées par avions

Un parc qui sera entièrement réquisitionné par le ce tout premier – « et pas dernier » – Festival des Jeux du fenua, qui a voulu balayer large. Jeux sportifs et de plein air, du beach tennis au bubble foot en passant par le laser game, Tuaro Maohi, compétitions d’aviron indoor, de réalité virtuelle, stands de jeux vidéos de groupe – de Smash Bros à Just Dance en passant par Mario Kart –  et bien sûr jeux de société « de 3 à 99 ans »…  Sous une dizaine de chapiteaux, les organisateurs feront découvrir des grands classiques, mais surtout des nouveautés du fenua, des jeux primés, joués dans le monde entier, inédits parfois… L’éditeur de jeu Blackrock, a accepté de faire don de pas moins de 160 boites, livrées en express par ATN, autre partenaire de l’évènement. Autant de jeux de cartes ou de plateau qui seront accessibles à tous, de façon gratuite et encadrée lors du festival. « L’idée c’est vraiment de fédérer, résume Soizick Toroczkoy, la directrice de la Guilde des aventuriers. Et on peut le faire par le sport, par la culture traditionnelle, les jeux de plein air, les jeux vidéos, qui peuvent ouvrir sur d’autres perspectives culturelles, notamment les jeux de société ».

Il y aura bien sûr les parties entre amis ou entre curieux, les duels d’adultes ou les découvertes d’enfants, mais le festival accueillera aussi des tournois des jeux de cartes ou de plateau les plus populaires et des tables rondes. Y participeront notamment des créateurs de jeux internationaux invités pour l’occasion, comme Antonin Boccara, auteur de best-sellers comme Focus ou Fiesta de los muertos, mais aussi des créateurs locaux. Tahiti Zombie, U-Chess, Natura Family, ‘Ata Roa… Ils sont de plus en plus nombreux à se lancer, et l’idée est aussi de « créer des vocation » pendant ces deux journées.

Et si Paofai ferme à 18 heures, le weekend de « gaming », lui, continuera bien au delà, au bar à jeux Wonderland tout proche, ou au, jusqu’à minuit, au CJA de Fare Ute avec l’association Tiki Ludique. Même le centre-ville sera impliqué avec le magasin Odyssey qui a commandé une partie des jeux présentés : à un mois de Noël, le festival pourrait donner des idées.

« Il y a un réel engouement »

De quoi promouvoir une culture jeux en plein boom dans le monde entier, et qui se développe, de façon un peu plus discrète au fenua. « On peut voir dans notre association l’engouement au quotidien, on peut le voir au bar Wonderland, dans les associations qui se sont montées comme Tiki Ludique, ou la Taverne des Jeux, à l’université, liste Rodrigue Degen, qui a participé à l’organisation de plusieurs évènements de ce genre en métropole, et intervient aujourd’hui comme prestataire pour la Guilde. Il y a une réelle envie. Maintenant, la réalité du terrain, c’est que le jeux sont très chers sur le territoire, et que c’est dur de se les procurer. C’est de là qu’est venue l’idée de faire ce festival entièrement gratuit : de pouvoir faire jouer des gens qui puissent découvrir pleins de nouveaux jeux et de pouvoir contribuer justement à ce développement de la pratique ».

 

 

 

 

 

 

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