Une lettre en moins. Deux vice-présidents en plus. La CGPME a fait sa révolution lors de son assemblée générale vendredi matin à l’hôtel Manava Beach de Punaauia. Le bilan moral et financier a été dressé, sous l’œil attentif du vice-président, Teva Rohfritsch. Christophe Plée est (re)devenu, sans réelle surprise, le président de la CPME (ancienne CGPME) pour les trois prochaines années.
Après avoir passé le flambeau à Sébastien Bouzard en octobre dernier, Christophe Plée a été (ré)élu vendredi président de la CGPME, rebaptisée CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises). Ces structures (PME) ont une importance considérable en Polynésie. Elles représentent 90% des entreprises existantes et 20% du chiffre d’affaires global annuel. La CPME en est le représentant, englobant 741 adhérents pour un total précis de 8 011 salariés. Son objectif est de favoriser le redémarrage du Pays par l’activité économique.
Le gouvernement, par l’intermédiaire de Teva Rohfritsch, était présent et d’humeur blagueuse. Après avoir ironisé sur le fait que trois vice-présidents (spécialisés) à la CPME prouvent qu’un vice-président travaille beaucoup, il a rappelé que la CPME était un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics. De nombreux échanges sont réalisés entre les deux interlocuteurs, notamment sur l’orientation budgétaire, pour favoriser le travail des entreprises et l’économie du Pays dans son ensemble. En aidant les petites et moyennes entreprises, l’emploi est favorisé et l’argent directement réinvesti. À ceux qui l’accusent d’aider les ménages aisés, le vice-président explique que la construction d’une piscine ou d’une terrasse, par exemple, nécessitent obligatoirement le recours aux PME.
La CPME a rendez vous dès le 24 octobre pour une conférence économique avec les pouvoirs publics. De nombreuses mesures fiscales vont y être dévoilées pour favoriser l’emploi, l’investissement ou encore l’équipement des PME. Selon le nouveau président Christophe Plée, ces dernières n’ont, avec ces aides financières, « aucune excuse » pour ne pas « redémarrer » après la crise financière subie depuis 2008.