© DR

La ministre de l’Éducation, Nicole Sanquer, a confirmé vendredi dernier la fermeture de « 20 à 25 classes » en Polynésie pour la rentrée d’août 2016. C’est la baisse démographique de la Polynésie qui a conduit l’État à réduire le nombre des postes d’enseignants au fenua. La ministre de l’Éducation, Nicole Sanquer, affirme que les archipels éloignés seront « le moins impacté possible ».

La ministre de l’Éducation, Nicole Sanquer, a confirmé vendredi à Radio 1 la fermeture de « 20 à 25 classes » dans le premier et second degrés pour la rentrée scolaire d’août 2016. On se souvient de l’insertion au dernier rapport de la cour des comptes sur le système éducatif en Polynésie. Un rapport qui pointait la faiblesse des résultats en Polynésie et notamment les difficultés pour enseigner dans les îles vue la faiblesse du nombre de classes. Mais selon la ministre, la consigne a été donnée que « les archipels soient le moins impactés » par les suppressions de classes.

Nicole Sanquer explique que ces fermetures de postes sont dues à la baisse démographique de la Polynésie. Pour le ministère de l’Éducation nationale, une classe ne comportant que 18 à 20 élèves doit être fermée. Les élèves sont alors répartis dans les autres classes existantes. Une situation qui se révèle problématique pour les archipels particulièrement isolés, comme aux Tuamotu. Mais Nicole Sanquer assure qu’un nombre de deux classes minimums dans les îles sera respecté.