ACTUS LOCALESCULTURE Pokemon Crew ou l’ouverture d’esprit par le hip hop Pascal Bastianaggi 2018-10-08 08 Oct 2018 Pascal Bastianaggi ©Pascal Bastianaggi Pokemon Crew, troupe de danseurs hip-hop la plus titrée au monde, est actuellement à Tahiti pour présenter leur spectacle «Hashtag 2.0». Salué par les critiques en France, «Hashtag 2.0» pointe du doigt notre rapport au numérique et nos addictions technologiques, le tout dans un ballet virevoltant. Un ballet 2.0 évidemment. Le Pokemon Crew, c’est avant tout une bande d’une dizaine de potes, de 21 à 40 ans, d’horizons et d’origines diverses et dont les différences se sont effacées derrière une passion : la danse. Le hip hop, plus précisément. Depuis 20 ans, cette passion les a fait voyager un peu partout dans le monde à la rencontre de cultures et langues étrangères, et cela sans problème de communication. « On parle la même langue, le hip-hop ». En véritable sociologue, Pokemon Crew, par le biais du spectacle Hashtag 2.0, parle de notre dépendance aux nouvelles technologiques, des changements comportementaux qu’ils ont déclenchés dans notre vie de tous les jours et du risque d’uniformisation et de formatage des esprits. Riyad Fghani, directeur artistique de Pokemon Crew, regrette d’ailleurs le manque d’inspiration et d’originalité dans la plupart des chorégraphies de hip hop, la plupart se bornant à faire des « copier-coller ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/SON-01-HIPHOP.mp3 Douniel Fghani ou « B-Boy patate », de son nom de scène, est l’un des membres fondateurs du Pokemon Crew. En tant que chorégraphe, il estime que sortir de chez soi, de sa zone de confort et faire des rencontres sont les ingrédients nécessaires pour faire un spectacle original. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/SON-02-HIPHOP.mp3 Des rencontres, des échanges et des partages, c’est aussi pour cela que le Pokemon Crew est à Tahiti. C’est Guillaume Gay, de la Compagnie du Caméléon, qui est à l’origine de leur venue. Il explique d’ailleurs que le crew va aller à la rencontre des jeunes des quartiers de Tahiti. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/SON-03-HIPHOP.mp3 Une soirée qui, on l’espère, remettra à la mode les « battle » auxquelles on pouvait assister le mercredi après-midi au parc Bougainville il y a une dizaine d’années. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)