Sont attendus, des maîtres tatoueurs maoris, samoans, wallisiens, philippins ou encore indonésiens de Bornéo. Et pour Thierry Pirato, président de l’association Porinetia Tatau, difficile chaque année de trouver, mais surtout de faire venir, ses artistes reconnus dans leur pays d’origine et à l’international. Pari pourtant réussi depuis trois ans.
Joby Cummings pour les États-unis, Taku Oshima pour le Japon, Steve Ma Ching pour les Samoa et la Nouvelle-Zélande et bien d’autres,se joindront aux artistes du fenua pour cette convention internationale.
En fin connaisseur et étant aussi dans le métier, Thierry Pirato sait faire la différence entre les tatouages de la grande famille polynésienne.
Mais la tendance n’est plus vraiment au traditionnel selon lui.
A partir du 3 avril au soir et ce jusqu’au 6 avril un concours intitulé « The best of days » sera organisé. Celles et ceux qui se feront tatouer sur place pourront sans problème concourir et devront choisir leur catégorie:
- le « local traditionnel » pour les tatouages en noir, pas de dégradés possible.
- le « polynésien moderne » avec des styles mélangés et des dégradés.
- l' »open international » avec des couleurs et des motifs abstraits.
- le tatouage avec les techniques traditionnelles (peigne).
Pour ce Polynesia Tatau qui s’annonce déjà exceptionnel, la presse spécialisée « Tatouage magazine » qui couvre 25 pays, sera elle aussi présente et va relayer dans les kiosques du monde, cette manifestation qui tient déjà tout un public en haleine.