Tribune Porinetia Ora Cédric VALAX 2013-04-12 12 Avr 2013 Cédric VALAX L’industrie touristique Priorités et résultats La promotion touristique est confiée à des spécialistes tenus par une obligation de résultat. Résultats : 80% de taux de remplissage des hôtels. Créations de 1000 emplois par an pendant 5 ans. La Polynésie devient le « Garden Island ». Chaque année le plus beau jardin, la plus belle haie sont récompensé par une Price money de 2 millions Fcfp . Résultat : le « visage » de la Polynésie correspond à celui d’un pays à vocation touristique. Transport aériens, Destinations d’ATN remaniées : cessation des lignes non rentables. Priorité absolue est donnée aux Marchés Ouest et Nord Américains- Ouverture d’une ligne PPT /SHANGHAI. Les vols non exploités sont chartérisés Résultats : ATN renoue avec les bénéfices – Augmentation du nombre de touristes de 30 % par an pendant 5 ans Civisme touristique, mettre en place un autre concours du type « Tourist awards » pour récompenser en argent un professionnels ou un citoyen méritant. Résultat : la tradition d’accueil est promue. Création de la « Tahiti film commission » Les effets induits en matière économiques et promotionnels sont potentiellement énormes. Argent dépensé localement, la vie d’un films ou documentaire s’étend sur plus de vingt ans avec des applications cinéma, tv ou vidéo. STRATÉGIE POLITIQUE Avant d’ouvrir le débat et suggérer quelques pistes susceptibles de résoudre la crise que traverse l’industrie touristique de notre pays, il est fondamental de prendre conscience des proportions du désastre : en moins de trois ans la fréquentation touristique à chuté de 50%. (- 18% en 2009, – 6% en 20010). Nos résultats sont sensiblement équivalent à ceux d’il ya dix ans. La crise économique mondiale, ainsi que la crise institutionnelle n’expliquent pas tout, bien au contraire. La synthèse de notre remarque laminaire est simple : Il est nécessaire d’avoir le courage de remettre à plat TOUS les fondamentaux sur TOUS les maillons de notre filière touristique. Pourquoi continuer à dépenser plus de 2 milliards de F CFP chaque année en promotion touristique pour ne pas avoir progressé depuis 2000 année du pic touristique ? L’industrie touristique n’a pas besoin de « plans d’orientations stratégiques », elle a besoin de « plan d’action touristique avec calendrier et obligation de résultat » Notre contribution traite des points suivants : Redéfinition du produit, une destination mal promue, l’ouverture du ciel polynésien, associer l’ensemble de la Population, rendre l’industrie au secteur privé, promouvoir les innovations, la culture du résultat, chiffres et Statistiques REDIFINITION DU PRODUIT: Il est vraisemblablement trop tard pour dévier l’orientation du tourisme haut de gamme. Les investissements ont été réalisés à « grands coups » de milliards défiscalisés. Échec à l’appui, convenons du fait que cette catégorie de produit ne suffit pas à relancer l’industrie touristique pis encore les hôtels sont quasiment vides 6 mois de l’année et quasiment plein les 6 autres(certain même ferment). Comment en finir avec le déficit semestriel ? Quelles autres offres doivent-elles être mises sur le marché ? Voici les deux axes principaux de la réflexion. Déficit semestriel : Des opérations de promotions spéciales hors saisons doivent être organisées dans le cadre d’un plan d’ensemble ou nos visiteur ce verraient proposer des packages incitatifs à thèmes. Imaginer des packages avec les destinations voisines : blue and green – une semaine au ski suivit d’une semaine à la mer. Une semaine à Hawaii l’américaine suivit d’une semaine dans les Tuamotu. En dépits de son fort pouvoir d’achat, le troisième âge est complètement négligé. Un marketing spécifique doit être mise en forme. Même raisonnement avec la famille, le mythe de l’enfant roi est également inexploité. De nouvelles offres Une partie du parc hôtelier doit être commercialisée selon la méthode du « time share ». Les taux d’occupations sont alors garantis et fidélisés Le concept d’Ecolodge avec respect du label international séduit partout dans le monde. De nombreuses pensions de familles pourrait des aujourd’hui justifier de cette qualité. Le concept de remise en forme par les sports nautiques et le SPA polynésien Le concept de sport de l’extrême (surf, régate off shore, raid en pirogue, vol libre, saut en parachute, canyonig) trouve toute sa place dans notre pays. Il est de même vraisemblable que des charters Air Tahiti pour la visite de Mururoa trouveraient clientèle. Après tout les essais furent propres non… ? CULTURE DU RÉSULTAT : UNE NÉCESSITE A l’avenir, les acteurs publics du secteur touristique devront s’engager sur des résultats en fonctions d’un calendrier précis. Si les objectifs ne sont pas atteints les intéressés devront être remplacés. LA POLYNÉSIE DESTINATION MAL PROMUE Le Star Marketing doit être exploitée. De nombreuses célébrités fréquentes nos iles et notamment bora bora, la communication qui en résulte est inexistante. Si elle est mise en œuvre en collaboration avec des sociétés spécialisés, ce type de marketing est très efficace pour un cout parfaitement marginal. Collaboration avec l’État La France est la première destination touristique mondiale. Le savoir faire français doit profiter à la Polynésie. Des accords en matière de formation et de promotion doivent être impérativement travaillés et signés. Exportations, Tourisme même combat Chaque opération de promotion touristique doit intégrés nos produits exportés et inversement. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)