Le Centre des métiers de la mer organise ses journées spécialisées ces 13, 14 et 15 février. Outre le site du CMMPF à Arue où les visiteurs pourront retrouver la DHEE, les Affaires maritimes ou le Marine nationale, des professionnels vont aussi ouvrir leur portes : le Tau’ati Ferry avec son équipage, le port de pêche avec ses thoniers et ateliers de mareyage, et le JRCC avec son centre de coordination de sauvetage. « Nous voulons montrer tous les métiers qui existent, et surtout la manière dont on peut y arriver », explique le directeur du centre Heifara Trafton, qui rappelle que la Polynésie a de nombreux emplois à pourvoir dans le domaine.
Trois jours dédiés aux débouchés professionnels de la filière maritime. Après une première réussie en 2024, le Centre des métiers de la mer relance ses journées portes ouvertes du 13 au 15 février : les deux premiers jours sont plutôt orientés vers les scolaires, tandis que le samedi est surtout dévolu à la formation continue et au grand public. « Il ne s’agit pas simplement de portes ouvertes au CMMPF », où le public pourra découvrir les différents métiers et formations, avec la présence de la Marine nationale, du service de l’emploi, de la DGEE, des Affaires maritimes, du cluster maritime et du CFPA, « mais aussi d’un évènement in situ », présente le directeur du CMMPF Heifara Trafton.
Ainsi, des visites guidées sont programmées, directement chez les professionnels. Pensez à vous inscrire, les places sont déjà prises d’assaut. Jeudi et vendredi, le port de pêche ouvre ses portes de 7 heures à 9 heures : l’occasion de découvrir l’intérieur d’un thonier, sa cabine de pilotage et ses salles des machines. Mais aussi de voir de plus près les salles de mareyage. Même immersion au quai des ferries, où le Tau’ati et son équipage accueillent le public de 13h30 à 14h30, jeudi et vendredi. Enfin, le JRCC ouvre les portes de son centre de coordination de sauvetage à Arue, de 10h30 à 11 h 30, pendant les trois jours. « Le capitaine, le mécanicien ou le pêcheur vont pouvoir expliquer quel est leur travail au quotidien, quelles sont les conditions de travail, comment on transforme le poisson… « , poursuit Heifara Trafton. « L’idée, c’est vraiment de monter tous les métiers de la mer qui existent, et surtout la manière dont on peut y arriver, avec les formations qui sont moins connues du public. »
Des cursus qui donnent souvent lieu à nombre de débouchés sur le « merritoire » que représente la Polynésie française. « Ce sont des métiers qui ont des besoins, on a une forte demande au niveau de la pêche, en ce qui concerne le transport de passagers aussi, puisque beaucoup de nouveaux navires vont arriver ces prochaines années, et tout cela va nécessiter un équipage, qui pourra être formé par différents organismes dont le CMMPF », détaille le directeur.
« On a toujours privilégié les bacs généraux, mais ces formations dans le secteur primaires, elles sont importantes », complète le ministre Taivini Teai. Il cite notamment, « les métiers de l’aquaculture, qu’il faut développer, car on manque encore d’initiatives privées dans nos baies, dans nos îles ». Non seulement pour le rori, « dont on parle beaucoup en ce moment », mais aussi pour « d’autres possibilités comme les chanos chanos », alors que la date d’ouverture de la zone biomarine de Faratea, prévue cette année, n’est pas encore connue.
« Il faut des filières bien spécifiques, qui contribuent toutes à faire de la commercialisation de produits maritimes. Et là encore, le CMMPF apporte ces formations de mareyeurs, de traiteurs, pour sécuriser la filière ». Tant de métiers à découvrir donc, du jeudi 13 au samedi 15 février.
- Pour les visites du port de pêche, du Tau’ati Ferry (jeudi et vendredi) et du JRCC (jeudi, vendredi, samedi), les inscriptions sont obligatoires par mail à tiavaru.george@cmmpf.pf ou par téléphone au 88 89 99 96.