© Cédric Valax
L’assemblée générale de la CGPME a eu lieu jeudi matin à l’Intercontinental de Tahiti. Il était principalement question de la modification du statut de la CGPME Tahiti pour adhérer à la CGPME France. L’occasion aussi d’évoquer avec un certain pessimisme l’actualité politique et économique à venir en Polynésie.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) a soumis à ses adhérents la question de la modification de ses statuts jeudi matin. Des modifications obligatoires pour permettre de « participer à la représentativité de la CGPME nationale », comme l’explique Christophe Plée, le président de la CGPME de Polynésie. Mais l’assemblée générale a aussi été l’occasion d’évoquer le climat économique et politique local. Le président de la CGPME évoque une future « période d’instabilité politique » qui bloquerait « une relance que tout le monde attendait avec impatience ».
Les entrepreneurs restent pour l’instant dans l’attente de la situation des prochains mois. Tout en étant prêt à « remonter au créneau ».
Sur la question du vote du budget du gouvernement, Christophe Plée reste dans l’expectative et affirme que seul l’entreprenariat pourra relancer le pays.