La CPS en grève © Vaite Urarii Pambrun

Lundi matin, les grévistes de la CPS avaient rendez-vous au tribunal de première instance de Papeete. La direction de la CPS leur reproche le blocage de l’entrée du siège de la Caisse. Pourtant, les grévistes se défendent en affirmant que la direction elle-même a donné l’ordre de fermer les grilles de l’établissement. Le délibéré sera rendu mercredi.

Me Benoît Bouyssie, l’avocat de la CPS, a demandé lundi matin au tribunal la libération des entrées de l’établissement avec l’enlèvement des différents matériaux tels que pneus, ou encore les palettes ainsi que l’expulsion des grévistes qui ont installé les piquets de grève sur l’emprise de la CPS. Ceci évidemment sous astreinte. « Ce n’est pas fort boyard pour y entrer, mais c’est sportif », s’est amusé l’avocat à l’audience.

De son côté, Me Linda Kintzler, avocate des grévistes, considère que c’est la direction qui fait « entrave au droit du travail (…). Elle a donné instruction à son service de sécurité de fermer tous les accès« . Me Kintzler demande également à ce que la direction reprenne les négociations, que le conseil d’administration soit re-convoqué et que le protocole d’accord du 8 mars dernier soit respecté.