ACTUS LOCALESPOLITIQUE Pour l’ONU, la Polynésie doit « déterminer librement son statut politique » Vaite Urarii Pambrun 2016-12-08 08 Déc 2016 Vaite Urarii Pambrun © pavo – 123RF Banque d’images L’UPLD a exulté jeudi avec la nouvelle résolution de l’assemblée générale de l’ONU venant suivre les décisions de la 4ème commission, notamment en ce qui concerne les ressources naturelles et le nucléaire. Mais le parti bleu ciel affirme que le combat n’est pas fini pour autant. Le « travail de pédagogie » mené par l’UPLD auprès de l’ONU pour expliquer « en quoi nous considérons que le système et les institutions dans lesquels nous vivons revêtent encore un caractère colonialiste », pour reprendre les termes du conseiller spécial à l’international d’Oscar Temaru, Moetai Brotherson, a porté ses fruits. En effet, l’assemblée générale de l’ONU a suivi les recommandations de la 4e commission. Dans sa résolution du 6 décembre 2016, l’ONU reconnait que les essais nucléaires ont eu des conséquences environnementales et sanitaires en Polynésie et que par conséquent « c’est à la population de la Polynésie française elle-même qu’il appartient de déterminer librement son futur statut politique ». De ce fait, elle « encourage » la France à envoyer des « missions de visite et de missions spéciales ». L’ONU « déplore » également que la France n’ait pas joué la transparence notamment en ce qui concerne la communication des renseignements demandés. L’assemblée générale de l’ONU demande à la France « d’intensifier son dialogue avec la Polynésie française afin de favoriser la mise en place rapide d’un processus d’autodétermination équitable et effectif, dans le cadre duquel seront arrêtés le calendrier et les modalités de l’adoption d’un acte d’autodétermination ». L’assemblée générale de l’ONU n’a donc pas retenu les amendements proposés, notamment celui concernant le retrait de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser. Une victoire pour l’élu UPLD, Richard Tuheiava. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/12/ONU01.mp3 Mais le combat n’est « pas terminé », pour l’UPLD. Selon Richard Tuheiava « le gouvernement Fricth se déplacera sans doute au mois de juin » et d’ores et déjà le parti bleu clair prépare d’autres dossiers pour « obtenir des avancées similaires » notamment concernant le système électoral. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/12/ONU02.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)