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Pour que subsiste le village de Orofara

Pour que subsiste le village de Orofara © Lucie Ceccarelli

A l’occasion de la Journée mondiale des lépreux, qui s’est tenue dimanche à Mahina, le site qui abrite la dernière léproserie du fenua a ouvert ses portes aux visiteurs.

L’occasion d’informer la population sur cette maladie, mais aussi de transmettre les doléances des associations du village.

Une table-ronde entre la population, les représentants municipaux mais aussi le sénateur Richard Tuheiava et le ministre de la Santé Charles Tetaria était organisée. Les associations de Orofara ont notamment demandé à ce que soit renouvelé le bail de leur chapelle, mais aussi à ce que les habitations des villageois soient rénovées. Aujourd’hui, une centaine de personnes y habitent, dont six lépreux.

Mais pour Patrice Jamet, maire de Mahina, il faut avant tout régler le problème du foncier. Par la suite, il pourrait être question d’un projet de reconstitution du village, selon le modèle de l’époque.

A noter que les associations ont récolté 54 760 Fcfp grâce à l’urne installée. Ces fonds seront utilisés pour effectuer des travaux de rénovation.

Les précision de Patrice Jamet, tavana de Mahina :

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