En se penchant sur les résultats des épreuves qualificatives pour les championnats du monde de vitesse de 2016, on remarque immédiatement l’absence des ténors du va’a polynésien. Les rameurs d’EDT ou de Shell Va’a se font discrets sur le tableau des résultats. Une absence qui s’explique par la différence de préparation pour des rameurs plus habitués au marathon qu’à des épreuves de vitesse. Les équipes préfèrent également « se préserver » pour rester leader sur le circuit local.
Seulement un rameur de l’équipe EDT Va’a et quatre de Shell Va’a. Certaines grandes figures sont pourtant là. On peut notamment nommer Karil Maoni de Shell chez les vétérans et Taaroarii Putu chez les juniors pour EDT. Mais les ténors du sport le plus populaire de Polynésie se font rares dans la sélection pour les mondiaux de mai prochain en Australie. Et pour cause, ces grandes équipes sont majoritairement habituées au marathon. Et les mondiaux sont spécialisés dans la vitesse. Ce qui demande une préparation différente. Ces équipes ont d’autres ambitions que de récolter des médailles à l’étranger. Les clubs privilégient les performances en équipes, plutôt que les performances individuelles, comme l’explique Alex de Va’a News.