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Préavis de grève contre les rotations à Moruroa

© Air Tahiti

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Un préavis de grève a été déposé auprès de la direction d’Air Tahiti concernant les rotations mises en place par la compagnie vers l’atoll de Moruroa. Comme Radio 1 l’avait révélé en août dernier, une partie du personnel naviguant refuse de voler en direction de l’ancien centre d’expérimentation atomique par crainte des risques d’irradiation.

Sans réponse de sa direction, le personnel naviguant d’Air Tahiti a décidé de mettre les bouchées doubles au sujet des rotations sur l’atoll de Moruroa. Les salariés ont déposé un préavis de grève qui prendra effet le 13 octobre prochain, selon nos confrères de Polynésie 1ère. Les revendications restent les mêmes : La mise en place du volontariat pour Moruroa et des visites médicales pour le personnel. Mais les employés d’Air Tahiti refusent également le transport de gravats, de soupe de corail ou encore de carottages effectués à Moruroa, comme le précise la représentante du Syndicat du personnel naviguant et commercial d’Air Tahiti (SPeNCAT), Titaina Viriamu.

Le président du conseil d’administration d’Air Tahiti, Joël Allain, a annoncé qu’il devrait recevoir le syndicat mercredi pour calmer les « anxiétés et les craintes » de chacun. Mais sur le volontariat et les visites médicales, le discours du PCA est clair : « Nous ne laisserons pas de place au volontariat. (…) On veut bien répondre aux caprices d’enfant gâté mais à un moment il y a une limite ».

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3 Commentaires

  1. simonegrand
    6 octobre 2015 à 7h49 — Répondre

    Bien dit Joël

  2. simonegrand
    6 octobre 2015 à 7h50 — Répondre

    y en a marre de la dictature des syndicats qui se croient experts en tout

  3. TuladiBouffi
    6 octobre 2015 à 11h28 — Répondre

    C’est à l’armée à assurer la desserte de Moruroa qui reste une base militaire et pas à Air Tahiti qui bien entendu bénéficie d’un marché avantageux mais se préoccupe peu de la santé de son personnel. Toujours l’agent avant tout. Les essais propres on en est revenu. Pour ce qui est d’aller à Moruroa il ne peut y avoir que du volontariat comme à l’époque des essais. Chacun est libre de s’exposer ou pas. Si il n’y a aucun risque pourquoi la Défense ne s’engage pas par écrit à une surveillance médicale indépendante et à une indemnisation totale en cas de problème ? Y-a-t-il des experts officiels prêts à engager leur responsabilité civile et pénale pour le risque de mise en danger de la vie d’autrui ? Vous avez la réponse sans doute madame Grand ?

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