ACTUS LOCALESEMPLOISOCIALTOURISME Préavis de grève dans les hôtels InterContinental : pas d’avancées notables Caroline Perdrix 2019-11-27 27 Nov 2019 Caroline Perdrix © DR Le groupe hôtelier est toujours sous la menace d’un mouvement de grève qui va sans doute démarrer ce soir à minuit. Si quelques avancées dans les négociations ont pu être faites à Bora Bora et Tetiaroa, pour les établissements de Moorea, déjà en grève depuis le 20 novembre, et de Tahiti, les discussions achoppent toujours sur la demande de réintégration des 4 salariés licenciés, que la direction refuse. O Oe To Oe rima, CSIP , CSTP/FO, Otahi et RTP Aro no Porinetia ont déposé la semaine dernière un préavis de grève qui doit prendre effet ce soir à minuit. En tête des revendications, la réintégration des 4 salariés de Moorea licenciés pour harcèlement sexuel. Si le parquet a classé sans suite la plainte pour viol contre ces 4 hommes, leur licenciement tire son motif de faits de harcèlement sexuel et la direction estime toujours que cette question relève du tribunal du travail et non d’une négociation. «On ne bouge pas sur la réintégration », dit la direction À Moorea, déjà en grève depuis le 20 novembre, la direction estime la participation à la grève à 40%, et « les gens reviennent au travail au fur et à mesure, » assure le directeur des hôtels InterContinental, Guillaume Epinette. Concernant l’InterContinental Tahiti, des réunions ont eu lieu hier et une autre est prévue aujourd’hui. Des propositions ont été faites, mais la direction n’a pas changé de position. « On ne bouge pas sur la réintégration, disait-il encore ce matin. Tant que ce point n’est pas retiré, le reste des autres points n’avance pas. Nous, nous sommes prêts à discuter des autres points, mais eux en font un point bloquant. » À Bora Bora et à Tetiaroa « des accords ont été trouvés avec certaines représentations syndicales » et les négociations se poursuivent, dit la direction. Mais Guillaume Epinette assure que les propos tenus par Cyril Le Gayic, comme quoi il s’agirait de faire respecter des accords anciens non observés par la direction, sont inexacts. Certains points font en réalité partie des traditionnelles négociations tripartites annuelles et « impliquent des décisions du gouvernement. Pas besoin de mettre ça dans un contexte de conflit ». Une prochaine réunion est prévue pour le 3 décembre, mais la direction pense qu’a priori il n’y aura pas de perturbations dans le fonctionnement de ces deux établissements. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)