ACTUS LOCALESSOCIAL Préavis de grève et tensions économiques à La Dépêche Cédric VALAX 2016-02-15 15 Fév 2016 Cédric VALAX © Radio 1 Vendredi dernier, un préavis de grève a été déposé par une intersyndicale CSIP, A Ti’a i Mua, CSTP-FO, O oe to oe rima et Otahi dans les sept sociétés du groupe La Dépêche. L’intersyndicale menace d’une grève illimitée à compter de jeudi. La direction du groupe a réagi dimanche dans un communiqué, reconnaissant des difficultés économiques et la mise en place d’un « plan de sauvegarde » tout en se disant ouverte à la discussion. Pas moins de sept préavis de grève ont été déposés vendredi par l’intersyndicale menée par la CSIP dans les sociétés Rotative Labeur, Centrale tahitienne de distribution, Régie polynésienne de publicité, PAC FM, La Dépêche de Tahiti, Rotative La Dépêche et SOC-Dépêche. Les sept sociétés du groupe La Dépêche racheté par Dominique Auroy en avril 2014. Plusieurs points de revendication réapparaissent dans chacun des préavis parmi lesquels le « rétablissement de l’unité économique et sociale » du groupe, « le paiement des dotations au comité d’entreprise », « l’arrêt des pressions (…) des menaces de dépôt de bilan » le respect des primes et avantages, la mise en place « d’un plan de départs volontaires » ou encore « l’établissement d’un plan stratégique de développement du groupe ». Le préavis arrive à échéance mercredi soir à minuit si aucun accord n’est trouvé. « Aucune entreprise ne peut dépenser plus qu’elle ne gagne » Dès dimanche soir, la direction a diffusé un communiqué de presse se disant « surprise » par le dépôt de ce préavis : « Ce préavis porte essentiellement sur le maintien d’avantages acquis à une époque où l’entreprise évoluait dans un environnement économique favorable ». La direction de la Dépêche évoque « la crise économique profonde » de la Polynésie pour expliquer la « réduction de ses recettes ». « Aucune entreprise ne peut dépenser plus qu’elle ne gagne », indique le communiqué qui confirme la présentation d’un plan de sauvegarde de l’emploi il y a quelques jours avant de conclure : « La direction reste ouverte à la discussion dans l’intérêt de sauver les emplois du personnel et de maintenir l’activité de l’entreprise ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)