La grève annoncée à Polynésie 1ère n’aura finalement pas lieu. Dans un communiqué envoyé mardi soir aux rédactions, l’intersyndicale explique lever son mouvement malgré des négociations infructueuses autour de l’embauche à plein d’un polynésien.
Le mouvement de grève lancé par l’intersyndicale composée de la CSTP/FO, O oe to oe rima, Otahi, CFTC et CSA Tia Moana, n’aura finalement pas lieu. A quelques heures de la fin du préavis, les syndicats ont fait savoir mardi aux médias que leur mouvement était suspendu malgré l’échec des négociations avec la direction de Polynésie 1ère. Dans son préavis de grève l’intersyndicale dénonçait principalement l’intégration à mi temps du compagnon de la rédactrice en chef, Nadine Félix, actuellement en détachement de Guyane 1ère pour suivre son épouse. Une intégration au dépend d’un technicien polynésien recruté depuis 11 ans en CDD selon l’intersyndicale. De son côté la direction assurait ce weekend que le salarié en question était tout à fait d’accord avec le mi-temps qui lui avait été proposé en CDI. Un contrat qui a terme doit se transformer en plein temps. Les journalistes du SNJ de Polynésie Première annonçaient quant à eux ne pas s’associer au mouvement de grève « déclenché par des syndicats très peu représentatifs ». Les journalistes dénonçaient également « une volonté de saboter l’outil de travail de la chaine » à la veille de la Hawaiki Nui Va’a et les relents de racisme des revendications. L’intersyndicale précise qu’elle reviendra sur ses revendications ultérieurement, « notamment celles relatives à la situation précaire de l’ensemble des personnels recrutés en CDD ».