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Le premier collectif budgétaire pour 2019, de plus de cinq milliards, a été voté à la grande majorité des élus de l’assemblée. Le président du Pays estime que bien que ce « collectif budgétaire soit petit (…) il y a des faits marquants ». L’opposition estime que le gouvernement « peut mieux faire » ou encore « pourquoi cela traine encore ? On ne voit pas sortir de terre ces projets » tels que le Village tahitien ou l’aquaculture à Hao.
Les élus de l’assemblée de la Polynésie étaient convoqués lundi matin pour la deuxième séance de la session extraordinaire. A l’ordre du jour, neuf rapports dont un collectif budgétaire de plus de 5 milliards Fcfp dédiés notamment à trois grands axes : la solidarité, la modernisation de l’administration et le recentrage économique, mais aussi la promotion de la destination et le soutien aux investissements étrangers.
Ce collectif budgétaire a été voté par 42 voix pour et 13 abstentions. Le président Edouard Fritch considère que c’est un collectif « technique qui doit répondre à certaine urgences en matière de fonctionnement et d’investissement ». Il affirme que bien que ce « collectif budgétaire soit petit (…), il y a des faits marquants » tels que l’acquisition par le Pays de domaines, ou encore la création de nouvelles structures pour l’hôpital de Uturoa.
Les élus de l’UPLD tout comme ceux du Tahoeraa se sont abstenus pour ce collectif budgétaire. Les élus bleu ciel estime que le gouvernement « peut mieux faire » et Richard Tuheiava affirme que leur vote est aussi « un positionnement politique ».
En juillet prochain un autre collectif budgétaire devrait être présenté à l’assemblée, comme l’a annoncé le président du Pays, avec un report de crédits de l’ordre de 21 milliards Fcfp.
La présidente du groupe Tahoeraa à l’assemblée, Teura Iriti, estime qu’ « il est temps de prendre des mesures courageuses ». Et s’interroge sur les grands projets tels que Hao ou encore le Village tahitien : « pourquoi cela traine encore ? On ne voit pas sortir de terre ces projets ».