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L’association Si Ni Tong a posé la première pierre du futur centre socio-culturel situé derrière le temple Kanti à Mamao. Le chantier qui démarre ce mardi, doit durer une année. Le bâtiment de près de 1000 m² sur trois niveaux est très attendu par membres du Si Ni Tong qui y trouveront une cuisine pour y donner des cours, un espace dédié aux anciens, une salle d’exposition d’art et des locaux administratif. 

Le centre socio-culturel de l’association Si Ni Tong, la plus ancienne association chinoise de Polynésie française, n’occupera pas moins de 1 000 mètres carrés, pour accueillir les actions de promotion de la culture chinoise en Polynésie – diffusion de la langue, entretien de la mémoire de la communauté, liens entre Chine et fenua. Présidée par Timi Wong Yut, Si Ni Tong a procédé à la pose de la première pierre de ce centre ce lundi matin, en présence du secrétaire général du Haut-commissariat, du président Fritch, du président de l’assemblée de la Polynésie, Gaston Tong Sang, de la consule de Chine Qiang Dong dont le séjour en Polynésie s’achève, et des responsables des 10 associations fédérées sous la bannière Si Ni Tong. Le projet est né il y a une dizaine d’années et le chantier qui démarre ce mardi doit durer une année au terme de laquelle les membres trouveront « les locaux qu’ils n’avaient pas » pour accueillir leurs activités, explique le président du Si Ni Tong, Timi Wong Yut. Au rez-de-chaussée, une salle polyvalente avec des terrasses aménagées et une cuisine équipée d’un « vrai plan de travail » qui va permettre de « donner des cours de cuisine chinoise ». Une salle sera également dédiée aux « anciens » pour qu’ils puissent « se rencontrer ou transmettre aux plus jeunes leurs savoirs ». Au premier étage une salle d’exposition pour les artistes du Pays sera ouverte sur 300 m². Et enfin le deuxième étage sera dédié aux bureaux de l’associations et à ses membres.

Timi Wong Yut veut lancer deux autres projets cette année

Selon le président du Si Ni Tong élu au mois de mai pour un an, la durée du mandat ne permet pas forcément de porter des projets sur le long terme. Les différents membres ont donc dû s’entendre pour pour pouvoir faire aboutir ce projet, à l’image d’autres qui demandent plusieurs années de travail en la confiant à une personne. Et dans les tiroirs Timi Wong Yut évoque deux éléments qu’il voudrait voir naître cette année même s’il sait qu’il ne sera peut-être pas celui qui les verra aboutir. Le premier est la construction d’un centre d’accueil des personnes âgées. « Pour le moment l’étude des besoins vient de commencer, indique le président du Si Ni Tong, puis nous nous attaquerons aux modes de gestion. Comme je le disais aux autres administrateurs, ça n’est pas forcément le rôle du Si Ni Tong de porter cela seul. Il va falloir faire naître des partenariats avec le privé, le Pays, la CPS… les différents acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes âgées. »

Le deuxième projet qu’évoque Timi Wong Yut, c’est la construction d’un mémorial aux premiers chinois arrivés à Atimaono, à Mataiea « pour faire connaître leur histoire ». Mais surtout, le président du Si Ni Tong évoque la construction d’un nouveau cimetière : « Le maire de Teva i uta nous a approchés pour voir s’il y a une possibilité d’ouvrir un second cimetière chinois à l’ouest parce qu’on commence à arriver à saturation à Arue, c’est difficile de construire de nouvelles sépultures ». 

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