Le président de l’association Moruroa e tatou, Roland Oldham © Anne-Laure GUFFROY
Quatre Polynésiens, victimes des retombées radioactives des essais nucléaires ont été indemnisés après la réunion du comité d’indemnisation de la loi Morin ce mardi 11 décembre à Paris.
Bonne nouvelle pour l’association Moruroa E Tatou puisque le ministère de la défense reconnaît enfin les effets des essais nucléaires.
Seulement voilà, ces indemnisations ne concernent que des habitants d’îles situées à plus de 400 km de Moruroa et Fangataufa. Des habitants suivis par un médecin militaire.
Qu’en est-il des travailleurs polynésiens, du personnel civil et des militaires qui ont travaillé quotidiennement sur les sites ? C’est la question que se pose aujourd’hui l’association Moruroa E Tatou.
D’après eux, je cite, « la leçon est claire. Les dossiers déposés avec l’assistance et le soutien de l’association et de ses avocats sont rejetés, alors que les dossiers remis par les médecins militaires sont acceptés. »
Une indignation pour l’association qui estime, je cite « inadmissible que nos politiques se réfugient derrière un comité « pseudo-scientifique » pour marquer leur manque de courage politique. »