Le défenseur des intérêts des retraités, le président du Sdiraf Émile Vernier, a rappelé mardi matin que le 31 mai sera le dernier jour pour obtenir une pension de retraite selon le régime actuel.

Après la parution au journal officiel le 1^er février de la réforme des retraites, qui entrera en vigueur le 1^er juillet 2019, le Syndicat pour la défense des intérêts des retraités anciens et futurs (Sdiraf) d’Émile Vernier, a rappelé mardi matin que la date butoir approche.

Le dernier jour pour bénéficier des conditions actuelles de départ, 60 ans ou 35 années de cotisations, sera le 31 mai 2019, ce que confirme d’ailleurs la Caisse de prévoyance sociale.

Tous les salariés qui déposeront leur cessation d’activité au mois de juin ne seront à la retraite qu’à partir du 1^er juillet, et donc aux conditions plus restrictives de la nouvelle loi, a expliqué le président du Sdiraf, Émile Vernier.

La réforme des retraites qui va entrer en vigueur le 1^er juillet a rendu les conditions de départ cumulatives : pour obtenir un droit à la retraite à taux plein, il faudra justifier de l’âge minimum légal de 60 ans ET des 35 annuités de cotisations. Pour l’instant, l’un ou l’autre de ces deux critères donne droit à la pension à taux plein.

Par ailleurs, le texte durcit les paramètres. L’âge légal, aujourd’hui de 60 ans, va augmenter de six mois tous les 1^er janvier pour atteindre 62 ans en 2023. Et le nombre d’annuités de cotisations va augmenter de neuf mois par an pour passer de 35 à 38 ans en 2023.

Emile Vernier cite le chiffre de 7000 salariés polynésiens qui pourraient prendre leur retraite en 2019. « Sur 7000, seuls 450 ont déposé une demande, ça veut dire que les gens ne sont pas au courant », s’inquiète le président du Sdiraf.