Patrick Tepa, Raimana Li Fung Kuee, et Tamatoa Tetauira au deuxième rang. ©R. Li Fung Kuee

C’est l’une des conséquences du blocage au sol des Boeing 737 Max. Après trois jours d’attente à San Francisco pour attraper leur correspondance à Houston, la sélection a finalement pu s’envoler pour Rio. Le moral est bon, mais les joueurs, tous amateurs, devront redoubler d’efforts durant les semaines à venir pour être au meilleur de leur forme et espérer rapporter la coupe au fenua.

Ils sont soulagés. Les Tiki Toa ont été contraints de rester trois jours à San Francisco, suite à l’incident survenu sur le Boeing 737 Max d’Alaska Airlines qui a entraîné le blocage au sol de tous les appareils du même type. Mais ce mardi, après des aller-retours quotidiens entre l’aéroport et l’hôtel, ils ont finalement pu embarquer pour un premier stop à Houston. Après un ultime sprint pour rattraper la connexion pour Rio, ils ont pu s’envoler pour le Brésil où Heimanu Taiarui et Angelo Schirinzi les attendent. Ils devraient arriver mercredi matin, mais il leur faudra quelques jours pour être totalement opérationnels, a confié Li Fung Kuee le capitaine de l’équipe. Car pour les organismes des footballeurs, le changement va être radical. « À San Francisco, on n’a pas pu s’entraîner, il n’y avait rien. On a essayé de faire du maintien chacun de notre côté, mais il faisait 2°C, raconte le capitaine. Sinon tout le monde va bien, mais on a hâte de commencer la préparation. » Prise par le temps, l’équipe va devoir redoubler d’efforts pour rattraper la semaine de retard cumulée à cause de cette mesaventure. « Ça parait pas beaucoup, mais pour nous, c’est énorme, précise encore Raimana. On est des amateurs, les mecs sont professionnels et ils sont déjà prêts depuis un mois. » Malgré tout, les Tahitiens sont confiants et assurent qu’ils vont « s’adapter pour arriver le jour J à 100% de nos moyens ».

©R. Li Fung Kuee