Dans un communiqué laconique, le Haut-commissariat rappelle que Gaston Flosse a présenté une demande de recours en grâce au Président de la République et que dans ces conditions « il convient de surseoir à toute décision administrative le temps de l’instruction de cette demande. »
Il faudra donc attendre l’étude de cette grâce présidentielle pour que le représentant de l’état prenne, ou non, l’arrêté de démission d’office du président de la Polynésie française.
Dans sa demande adressée à François Hollande, Gaston Flosse conteste sa peine d’inéligibilité. Pour appuyer sa motivation, il dénonce un « déni de démocratie » au motif que cette inéligibilité vient « heurter de plein fouet le suffrage universel tel qu’il s’est exprimé lors des dernières élections« , d’autant que, pour le président, les électeurs étaient au courant de cette affaire et ne lui en avaient pas tenu rigueur en votant massivement pour lui.