Les autorités de santé du Pays inauguraient ce mercredi après-midi au parc Bougainville un rendez-vous mensuel, pour sensibiliser et informer les jeunes, mais pas seulement, à la bonne santé et au bien-être. Une vision plus positive, insiste le directeur de la Santé Philippe Biarez, que l’approche alarmiste : « ça fait 30 ans qu’on essaie et ça n’avance pas. » En étant régulièrement présents et disponibles, les équipes du ministère et de la direction de la Santé espèrent créer une familiarité qui permettra aux plus timides de venir trouver des réponses à leurs questions.
La direction et le ministère de la Santé partent à la rencontre de la population, et particulièrement des plus jeunes : ce mercredi marquait la première édition de cette action de sensibilisation et d’information, qui va se renouveler tous les derniers mercredi du mois en centre-ville, au parc Bougainville. Pour le directeur de la Santé, le Dr Philippe Biarez, il s’agit de créer du lien, de la continuité, pour permettre de comprendre les attentes des gens et les aider à « trouver leur propre solution », dit-il.
Pas de questionnaire, il ne s’agit pas de collecter de la data, ni de créer du stress. « On ne parle pas de maladie, sauf s’ils le souhaitent, mais de santé. Je suis le directeur de la Santé, pas le directeur de la maladie, sourit le médecin, ce n’est pas nous qui allons imposer ce qu’il faut faire, ça ne marche pas d’ailleurs, ça fait 30 ans qu’on essaie et ça n’avance pas. » Le Dr Biarez espère ainsi créer un déclic chez des gens qui savent, en réalité, comment mener une vie en bonne santé, mais qui ont peut-être besoin d’un complément d’information et d’encouragement.
L’essentiel est d’engager la conversation : « dans les groupes, dit une intervenante, tout dépend de l’attitude du leader. S’il tend l’oreille, on peut attirer l’attention des autres aussi. » Pour ceux avec qui le dialogue s’ouvre, il y a bien sûr un grand nombre de brochures sur différents sujets – surpoids et alimentation, diabète, addictions, infections sexuellement transmissibles… – mais aussi la possibilité de tester son souffle ou sa glycémie.
« Ce que l’on demande aux gens c’est tout simplement de s’intéresser à leur propre bien-être, pour aller mieux, s’occuper de leur propre famille, aller à l’école, travailler, et participer au développement du pays, c’est comme ça que l’on aborde les choses un peu différemment« , conclut taote Biarez, qui pour cette première édition était soutenu par le ministre Cédric Mercadal.