Le président de la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), Winiki Sage, a été élu vendredi matin à la tête du Conseil économique, social et culturel (CESC) pour deux ans. Il souhaite axer son mandat sur la relance économique du Pays pour recréer des emplois.
Sans trop de surprise, le président de la FAPE a été élu président du CESC avec le soutien du patronat. Dès sa profession de foi, Winiki Sage a fait part de sa volonté de concentrer les travaux du CESC sur une « relance économique durable ». Il insiste notamment sur les « 9 000 emplois perdus » ces dix dernières années. Son objectif est d’aider à la « création d’un cadre » pour relancer l’emploi en Polynésie.
Mais Winiki Sage entend veiller à ce que la relance économique ne soit pas « à deux vitesses comme ça a pu être le cas il y a quelques années ». Il insiste pour que cette relance soit portée par des valeurs « sociales » et « environnementales ».
Le nouveau président du CESC estime que son institution dispose d’un « fort pouvoir de conseil » et espère être entendu par les élus de l’assemblée de la Polynésie française.
Winiki Sage félicité par les présidents du Pays et de l’assemblée
Dans un communiqué de félicitation, Edouard Fritch indique ne pas douter que « les relations entre le CESC et le gouvernement continueront de s’exercer dans un esprit d’ouverture et de confiance mutuelle ». Il évoque également les grands dossiers dont sera saisi le CESC en 2016 et notamment la réforme de la PSG.
Pour l’assemblée, Marcel Tuihani a déclaré « bien connaître » et « apprécier » Winiki Sage. Le président de l’assemblée a adressé le souhait que « ce travail entre les deux institutions puisse continuer et ainsi enrichir le débat démocratique ». Selon lui, « les deux assemblées coopèrent déjà de manière intelligente et fructueuse ».