Privée de présidence de commission, l'opposition s’indigne © Cédric VALAX
Le Tahoeraa garde la main. La Commission des institutions l’a décidé mercredi : l’opposition n’aura le droit à aucune présidence à l’Assemblée de la Polynésie française.
Cette règle avait été instaurée en février dernier par Jacqui Drollet. S’alignant sur l’Assemblée nationale, il avait fait modifier le règlement intérieur de l’institution pour que l’une des présidences des commissions législatives revienne à l’opposition.
Aujourd’hui, dans le camp UPLD, c’est l’indignation. Écoutez la réaction de Moetai Brotherson.
De son côté, Armelle Merceron s’exprime au nom de A Ti’A Porinetia : « c’est une erreur » d’exprimer une certaine méfiance vis-à-vis de l’opposition ».
La modification du règlement intérieur sera étudiée lundi matin, en séance plénière.
Autre changement majeur : les domaines de chacune des commissions devraient être modifiés pour être adaptés aux attributions des portefeuilles ministériels.
Les représentants qui siègeront dans les commissions et leurs présidents devraient être élus au cours de la séance prévue jeudi place Tarahoi.