Procès PIP : que deviennent les victimes polynésiennes ? © MAX-PPP par Europe 1

Le procès à l’encontre de 5 dirigeants de la société PIP – Poly Implant Prothèse, s’est ouvert aujourd’hui à Marseille.

Un procès d’une très grande envergure puisqu’il ne compte pas moins de 5 250 plaignantes. Ces femmes se sont retournées contre l’usine d’implants mammaires qui utilisait un gel industriel au lieu d’un gel médical, présentant ainsi un fort risque de rupture.

En Polynésie française, plus d’un millier de femmes se sont faites implantées des prothèses PIP. 75 d’entre elles ont décidé d’aller jusqu’au procès en se portant partie civile.

Cela fait plus d’un an que l’affaire a éclaté. Dans quel état d’esprit ces femmes étaient-elles jusqu’au procès et qu’en attendent-elles. Ce sont les questions que nous avons posées à Maitre Brice Dumas, avocat conseil de l’association des victimes des prothèses PIP de Polynésie française. Voici sa réponse.

La requête en dépaysement a été rejetée par la Cour de Cassation. Le procès a donc bien pu démarrer ce matin.
Plus de 300 victimes étaient présentes à l’audience.

Les 5 prévenus risquent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement.