Un protocole d’accord a été signé jeudi matin à la mairie de Faa’a entre le tavana et la Cosac, avant même le début de la grève prévu lundi. Des réunions sont désormais prévues tous les 15 jours jusqu’en décembre prochain, pour mettre à plat les différents problèmes rencontrés et surtout parler des doléances déposées en mai dernier.
Une porte de sortie a été trouvée entre le tavana de Faa’a, Oscar Temaru, la confédération syndicale des agents communaux (Cosac) puisqu’un protocole d’accord a été signé jeudi matin. Pour le président de la Cosac de Faa’a, Jean-Yves Tekuataoa, ce protocole représente une « satisfaction pour les agents en premier lieu ». Le président et le vice-président de la Cosac Polynésie, Vatea Heller, ont fait la tournée de tous les services de la mairie, jeudi matin, pour avoir l’accord des agents sur la signature du protocole.
Ainsi, dès le 8 septembre prochain et jusqu’au 31 décembre, des réunions auront lieu tous les 15 jours avec la mise en place d’un comité composé de la 6ème adjointe au maire, Rosina Chin Foo, de l’élue Clarisse Poia ainsi que des deux représentants syndicaux de la Cosac, Vatea Heller et Jean-Yves Tekuataoa. Gilles Tarahu, directeur général des services, et Michel Ly Kui, directeur des ressources humaines, pourront eux aussi participer aux réunions mais sans voix délibératives, comme l’explique Jean-Yves Tekuataoa.
Le tavana de Faa’a a ménagé ses agents en leur reconnaissant tout d’abord que la grève était « un droit constitutionnel (…). Il y a le droit syndical et nous avons toujours été ouvert au dialogue ». Mais pour le premier magistrat de la commune, les problèmes viennent de la diminution de la quote part des communes dans le Fonds intercommunal de péréquation (FIP).