Un protocole d’accord sur la réforme de la PSG a été signé entre le gouvernement Fritch et les centrales syndicales samedi soir. Il n’empêchera pas la grève dans certaines entreprises et services où d’autres points de revendication restent à négocier.
Après plusieurs jours de discussion avec le gouvernement, les syndicats CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe o to oe rima, Cosac et la Fédération des syndicats de l’enseignement privé ont signé un protocole d’accord samedi soir, vers 22 heures. Parmi les revendications des syndicats, le gouvernement a accepté de relever le remboursement du Fades de 800 millions par an à 1,2 milliard, une commission de travail va être mise en place pour revoir le fléchage du 1% patronal sur le FSH (Fonds social habitat), les papiers comptables du FELP (Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté) vont être transmis aux centrales pour prouver que la CST sert bien entièrement au financement du régime de solidarité, et un comité de pilotage de la réforme a été monté.
Dans ce comité, on trouvera les secrétaires généraux de tous les syndicats (A Ti’a i Mua compris), le gouvernement, le patronat et les professionnels de santé. Sur le dossier du nucléaire, Patrick Galenon a obtenu gain de cause. Le coût des maladies radio-induites pour la CPS dépasse les 50 milliards et le syndicaliste a toujours insisté pour que le Pays demande le remboursement de cette somme à l’Etat. Edouard Fritch a accepté de faire la démarche.
Un protocole d’accord a donc été signé sur la PSG mais d’autres points restent à négocier dans d’autres entreprises et services. Le syndicat O oe to oe Rima ne partira pas à la grève puisque des protocoles ont été signés dans les entreprises concernées. Une seule rencontre est au programme du syndicat pour lundi avec la grande distribution. Mais le Port autonome et le Service du développement rural sont en grève, et des menaces de grève planent sur Air Tahiti et l’administration. Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO, explique cependant que les problèmes pourraient être réglés rapidement.
Des réunions sont donc prévues toute la journée de lundi avec le président Fritch dès 8 heures sur le SDR et avec le ministre Solia concernant le Port autonome ensuite, pour les premiers rendez-vous. Concernant le Port autonome, Mahinui Temarii est revenu brièvement sur le cas du directeur général par intérim Boris Peytermann. Le syndicaliste reste opposé à sa titularisation au poste de directeur du Port. Il affirme que l’intéressé a jeté l’éponge cette semaine et demande au gouvernement de prendre une décision rapidement.