INTERNATIONAL PSG: Blanc, Emery, le dénouement est proche AFP 2016-06-23 23 Juin 2016 AFP Paris (AFP) – Laurent Blanc au PSG, c’est presque fini, selon le quotidien L’Equipe qui révèle jeudi que l’entraîneur a signé la résiliation de son contrat et que le club parisien n’a plus qu’à officialiser la nouvelle, qui devrait logiquement s’accompagner de l’annonce du nom de son successeur, le tacticien du FC Séville Unai Emery. Selon le quotidien sportif, Blanc a finalement résilié le contrat qui le liait au PSG jusqu’en juin 2018, moyennant une indemnité de 22 millions d’euros correspondant à ses deux dernières années de contrat. « Ne manque plus que la communication officielle du PSG », ajoute L’Equipe. Contacté par l’AFP, le club n’a pas souhaité faire de commentaires « à ce stade du dossier ». Le feuilleton du remplacement de Blanc au PSG, entamé par une interview au vitriol du président du club Nasser Al-Khelaifi, début juin, avec le quotidien Le Parisien, pourrait en tout cas se conclure cette semaine. L’arrivée d’Unai Emery ne fait plus guère de doute non plus une semaine après que le triple vainqueur avec Séville de la « petite » coupe d’Europe, l’Europa League (2014, 2015, 2016), a annoncé à son club qu’il avait l' »intention de rompre unilatéralement son contrat ». Pourquoi le PSG veut-il se séparer de Laurent Blanc? Avec lui, le club parisien a remporté deux quadruplés nationaux consécutifs (Championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des champions) et en tout 11 titres en trois saisons. Mais il a aussi plafonné en Ligue des champions, où le Cévenol, champion de France également avec Bordeaux (2009), n’a jamais su l’entraîner plus loin que les quarts de finale. – Interrogations – Comme la direction du club avait prolongé Blanc de deux saisons en février, elle a dû consentir à des indemnités hors norme pour se séparer de son entraîneur, mais cette somme n’est pas un frein pour le club, libéré des contraintes du fair-play financier, et qui serait par ailleurs sur le point de lancer son mercato en attirant un jeune meneur de jeu argentin, Giovanni Lo Celso (20 ans). L’offre formulée à Unai Emery serait quant à elle du genre « impossible à refuser », selon les médias espagnols. Preuve que le club a très, très envie de progresser au niveau européen, puisqu’Emery a surtout réussi à ce niveau depuis trois saisons avec Séville. Ce serait toutefois réducteur de limiter son bilan à ces trois Europa League. Emery, 44 ans, n’a certes pas le charisme de Jürgen Klopp, l’expérience de Carlo Ancelotti, le palmarès de Pep Guardiola. Mais le longiligne Basque, tignasse sombre et regard ardent, est aussi un redoutable meneur d’hommes, un tacticien roué et un perfectionniste, grand adepte des préparations vidéos. Les grosses interrogations le concernant sont qu’il n’a jamais réussi hors d’Espagne, son expérience au Spartak Moscou ayant tourné court -moins de six mois!-, et qu’il n’a jamais eu à gérer, à Séville (2013/16), Valence (2008/12), Almeria (2006/08), Lorca Deportiva (2004/06), un vestiaire rempli de stars. Enfin, en Ligue des champions, les prestations de ses équipes n’ont pas été franchement marquantes, avec notamment une éviction dès la fin de la phase de groupes en 2015 -ce qui a toutefois permis à Séville d’être reversé en Europa League, compétition que le club andalou a remportée. © AFP/Archives FRANCK FIFELaurent Blanc, alors entraîneur du PSG, lors de la finale de Coupe de France contre Marseille au Stade de France, le 21 mai 2016 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)