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PSG : Les syndicats « sur le pied de guerre »

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La présentation très attendue de la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG) par le gouvernement au CESC s’est transformée en tribune pour les syndicats venus en nombre pour l’occasion. Les centrales syndicales demandent au gouvernement de répondre sur les préalables posés il y a quelques semaines et se disent déjà « sur le pied de guerre » contre la réforme du gouvernement.

Comme prévu mardi matin, la ministre de la Solidarité, Téa Frogier, le conseiller spécial d’Edouard Fritch pour la PSG, Luc Tapeta et le directeur de la CPS, Régis Chang, ont présenté les résultats des ateliers de travail sur la réforme de la Protection social généralisée (PSG). Mais à peine une heure après le début de la présentation, les centrales syndicales ont demandé une suspension de séance de dix minutes, qui a duré finalement plus d’une demi-heure, en expliquant que des négociations étaient actuellement en cours entre le gouvernement et les syndicats sur cette réforme. Négociations qui n’ont toujours pas abouties, selon les syndicats qui ont de fait indiqué ne pas « comprendre le sens de cette présentation ». Les syndicats attendent des réponses aux « préalables » à la réforme imposés au gouvernement il y a quelques semaines : Le remboursement du Fonds pour l’amortissement du déficit social (FADES), du Fond social pour l’habitat (FSH), du Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté (FELP), de l’allocation pour les retraites complémentaires et le refus de la réorganisation de la direction de la CPS.

La secrétaire générale de Otahi et porte-parole des centrales syndicales, Lucie Tiffenat, affirme que cette présentation est « une provocation » et espère que ce n’est pas le projet final qui est proposé aujourd’hui par le gouvernement. Tous les syndicats expliquent d’ailleurs avoir appelé leurs adhérents à se tenir « prêts à descendre dans la rue, car c’est le seul moyen de se faire entendre… On est déjà sur le pied de guerre ».

Le président du CESC, Winiki Sage, affirme de son côté « qu’il y a beaucoup de personnes qui ne se sentent pas entendues » et que c’est la démocratie qui s’est exprimée au sein de l’institution mardi matin : « Le gouvernement n’a pas réussi à intégrer la totalité des partenaires ».

La ministre de la solidarité, Téa Frogier, explique que cette présentation au CESC s’est faite tout simplement pour respecter « le calendrier des restitutions et de présentation qui a déjà été programmé ». Pour la ministre, ces discussions pourraient sans doute faire « adhérer le plus grand nombre à la démarche ».

Tea Frogier a voulu rassurer tout le monde en affirmant que « les présentations qui sont faites n’ont pas été validées en conseil des ministres, on n’est pas dans un schéma de saisine ». Selon la ministre, le deuxième semestre de l’année pourrait voir la parution de loi de Pays. « Il y a urgence pour notre système de retraite, car dès 2017 on va être en difficulté par rapport aux réserves. Il faut aussi qu’on se donne un an de délai de prévenance pour les possibles recours ».

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1 Commentaire

  1. Iritahua
    20 avril 2016 à 8h18 — Répondre

    Pourquoi des conneries faites par les autres en 2009, que ça soit les cotisants qui payent. Ces hypers intellos qui se sont fait en tuber par les patronats se font tous petits, on les entend plus du tout. Ce sont ceux là qui ont foutus les 13 Milliards de la caisse en l’air qui doivent rembourser. Des incompétents notoires du Territoire de l’époque. Du balais pour tout ce beau monde à ne rien foutre à l’A.P.F

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