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Quand Obama compare un 3e mandat à Very Bad Trip 3

Barack Obama et Zach Galifianakis ont réalisé une interview déjantée. © Capture Funnyordie.com

Barack Obama et Zach Galifianakis ont réalisé une interview déjantée. © Capture Funnyordie.com

SECOND DEGRÉ – Le président américain a accordé une interview déjantée à Zach Galifianakis, le détraqué « Alan » de la trilogie Very Bad Trip.

Pour ceux qui en doutaient encore, Barack Obama a le sens de l’humour. Tout président des Etats-Unis qu’il est, le démocrate s’est livré à un exercice aussi périlleux que drôle : réaliser une interview avec le comédien Zach Galifianakis, le célèbre « Alan » de la trilogie Very Bad Trip. L’échange a été mis en ligne mardi sur le site internet humoristique FunnyOrDie.com et dont une partie a été sous-titrée par 20 Minutes :

Un troisième mandat serait aussi mauvais que Very Bad Trip 3. « Ça doit craindre, de ne pas pouvoir être candidat une troisième fois » à la présidence, a hasardé Zach Galifianakis au cours de l’interview, alors que le 22e Amendement à la Constitution américaine, adopté en 1947, limite à deux le nombre de mandats présidentiels. « Non, je pense que c’est une bonne idée », a répondu Barack Obama, sans se départir de son sérieux. « Une troisième fois, ce serait comme faire un troisième Very Bad Trip. Ca n’a pas tellement marché, si ? », a-t-il ajouté.

Un vrai échec. « Very bad trip 3 » a constitué l’une des grandes déceptions au box-office nord-américain l’année dernière. Il est à peine rentré dans ses frais de production et ne recueille que 19% des suffrages sur le site « RottenTomatoes.com » qui compile les jugements des critiques de cinéma. Le premier « Very bad trip », avec Bradley Cooper et Ed Helms au générique aux côtés de Zach Galifianakis, avait en revanche rapporté près de dix fois son budget au box-office nord-américain. Au passage, taquin, Barack Obama a estimé, dans le but évident d’énerver Zach Galifianakis, que le succès de Very Bad Trip devait tout à Bradley Cooper.

Il défend aussi l’Obamacare. L’insolite entretien présidentiel, via ce site internet prisé par les jeunes, avait pour but de promouvoir la réforme de l’assurance-maladie. Les inscriptions initiales à ce dispositif seront closes fin mars, et l’administration démocrate cherche à convaincre les jeunes adultes d’y participer pour faire baisser les coûts des assurances par mutualisation des risques.

Regardez l’interview intégrale :

Source : Europe1

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