Quatre professionnelles du paddleboard vont traverser le Pacifique en relais pendant l’hiver 2022-2023. L’annonce, relayée par France bleue et repéré par la Dépêche, a fait le tour des réseau sociaux hier. Partant du Pérou pour arriver à Tahiti après trois mois de rame, les rameuses se préparent pour 8000 kilomètres allongées sur leur planche, avec comme objectif de rassembler des fonds pour une association d’accompagnement des enfants malades.
Athlètes confirmées, les quatre sportives de haut niveau ont déjà effectué deux traversées plus courtes : du Canada à la France en 2009 et le mythique passage du Cap Horn en 2015. Leur record « était de 4.830 km lorsqu’on a traversé l’Atlantique », confie Alexandra Lux, championne du monde de sauvetage à France Bleue. Elle travaille en équipe avec Stéphanie Barneix, multiple championne du monde de sauvetage en mer, Emmanuelle Bescheron, formatrice en sauvetage côtier et Itziar Abascal, nageuse spécialiste en sauvetage sportif de nationalité espagnole. À bord du bateau d’assistance, qui les suivra tout au long de la traversée, Margaux Calvet et Marie Goyeneche, 23 et 21 ans, feront office de remplaçantes.
L’opération qui porte nom de Cap Optimist vise à rassembler des fonds pour l’association Hope Team east. Cette organisation accompagne des enfants dans leur traitement contre le cancer notamment grâce à la pratique du sport. Les quatre équipières se relaieront à 1h30 environ d’intervalle. Elle souhaitent parvenir à ramer jour et nuit, mais cela va dépendre des conditions météorologiques. Elles sont suivies par des médecins du CERS de Capbreton dans leur préparation, et un kinésithérapeute les accompagnera toujours dans le bateau usiveur.
Une seule chose a changé depuis leurs précédentes expéditions, certaines d’entre elles sont devenues mamans. Autant dire que la préparation est capitale pour éviter tout accident. Une première traversée test est prévue entre Bordeaux et Biarritz, puis une deuxième, plus difficile, est prévue au milieu de l’année prochaine : 1 500 km entre Monaco et la Grèce, « pour tester les planches et le staff« .