ACTUS LOCALESPOLITIQUE Quel avenir pour l’ex-président du haut conseil Antoine Samoyeau 2015-09-22 22 Sep 2015 Antoine Samoyeau Le haut conseil de la Polynésie française a disparu depuis son abrogation votée par l’assemblée le 8 septembre dernier. Pour autant, le sort de son ancien président, Stéphane Diémert, paraît loin d’être réglé. En situation d’un détachement sur mesure pour cinq ans avec une rémunération qui dépassait l’an dernier les 3 millions de Fcfp, le magistrat peut-il continuer à être payé par la Polynésie ? Le Pays affirme qu’il va demander sa réintégration dans son administration d’origine… Mais sans savoir quand cette réintégration pourrait avoir lieu. Recruté par le gouvernement Flosse, l’énarque et magistrat de l’ordre administratif, Stéphane Diémert, passé par les cabinets des ministres des Outre-mer Brigitte Girardin et François Baroin, avait été détaché « en qualité de président du haut conseil » pour une durée de « cinq ans » par un arrêté de la ministre de la Justice du 30 juillet 2013. Sous le feu des critiques de l’UPLD notamment, Stéphane Diémert a souvent été attaqué pour la hauteur de sa rémunération jamais véritablement dévoilée… Aujourd’hui avec l’abrogation du haut conseil, les langues se délient. Selon nos sources, il y a un an le « traitement net indexé », « l’indemnité d’éloignement », « l’indemnité statutaire » et « l’indemnité de résidence » dépassaient 1,8 million de Fcfp. Une somme déjà rondelette à laquelle il fallait ajouter une « indemnité complémentaire de fonction de président du haut conseil » de 1,2 millions de Fcfp. Soit plus de 3 millions de Fcfp de rémunérations brut mensuelle. Montant qui, selon ces mêmes sources, avait encore augmenté jusqu’à l’abrogation récente du haut conseil. Et ce, sans compter une « indemnité mensuelle au titre des frais de représentation », un véhicule de fonction ou encore les abonnements téléphonique et Internet gratuits… Cerise sur le gâteau, le président du haut conseil bénéficiait d’une indexation garantie ne pouvant qu’augmenter. Mais depuis l’abrogation du haut conseil votée le 8 septembre dernier par l’assemblée de la Polynésie, difficile de savoir de quoi sera fait l’avenir de Stéphane Diémert. Le magistrat se retrouve aujourd’hui sans activité, mais il semble toujours en position de détachement. Interrogé sur ce point, le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, affirme que le Pays va contacter son administration d’origine pour demander sa réintégration. Jean-Christophe Bouissou indique que « dans l’attente de cette décision », l’ancien président du haut conseil se verra confier « des responsabilités ». [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/Bouissou-sur-Diemert.mp3″ config= »default » playerid= »180845″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= » » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Jusqu’à ce weekend, aucune responsabilité n’avait pourtant encore été confiée à l’ancien président du haut conseil. Lors du déjeuner presse organisé lundi midi à la présidence de l’assemblée, Marcel Tuihani s’interrogeait de savoir si Stéphane Diémert serait toujours rémunéré par le Pays ces trois prochaines années ? Une situation qui semble beaucoup amuser le clan Flosse. Lui même accusé par le clan Fritch d’être à l’origine de cette dépense pour le moins conséquente pour le Pays… Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)