VOUS SAUREZ TOUT SUR LE ZIZI – Selon une nouvelle étude, la taille « normale » d’un pénis en érection est de 13,12 cm.
Voici une étude qui devrait rassurer (ou pas) la gent masculine. Ce travail, publié dans la revue d’urologie spécialisée, le BJU International, s’interroge sur la longueur et la circonférence du pénis. Le résultat de leurs calculs est formel : la taille moyenne d’un pénis en érection est de 13,12 centimètres.
© Une sculpture de pénis géant en Chine (AFP)
Plus de 15.000 sexes pour la science. Pour mener à bien cette oeuvre d’utilité publique, les médecins britanniques ont utilisé 20 études englobant plus de 15.500 mâles dont le pénis avait été mesuré selon une procédure standardisée par des professionnels de santé. D’après leurs résultats, la longueur d’un pénis au repos est en moyenne de 9,16 centimètres. En érection, sa longueur moyenne est 13,12 cm. La circonférence du pénis, toujours en moyenne, passe de 9,31 cm au repos à 11,66 cm en érection.
Un rapport entre la taille et la grandeur du pénis ? Par ailleurs, il y a une « assez faible » corrélation entre la longueur du pénis en érection et la taille du sujet, selon les auteurs. Pour le Dr Vealen, du King’s College de Londres, « ces études aideront les médecins à rassurer la grande majorité des hommes que la taille de leur pénis est dans la fourchette normale ». La majorité des hommes pris en compte dans cette analyse sont caucasiens (Européens) et du Moyen-Orient. Il est donc impossible d’en tirer des conclusions sur d’éventuelles différences de tailles du pénis selon les origines ou les cultures, notent les auteurs.
La taille inquiète beaucoup les hommes ? L’Académie française de chirurgie avait livré des données similaires en octobre 2011 en mettant en garde contre les demandes de chirurgie du pénis qui peuvent être superflues et non dénuées de risque. « Le sentiment d’un pénis de taille insuffisante est pour l’homme source d’anxiété ou de souffrance psychologique », soulignait cette institution savante face à la demande « souvent pressante » d’une chirurgie correctrice. Elle se déclarait soucieuse de « sensibiliser le public à l’inutilité et au risque de toute chirurgie sur un pénis de dimension normale et physiologiquement actif ».
>> LIRE AUSSI – Le pénis des Britanniques ne cesse de rétrécir