ACTUS LOCALESÉCONOMIEENVIRONNEMENT Quelle valeur économique ont les lagons ou la qualité de l’air ? Valentine BLUET 2020-01-14 14 Jan 2020 Valentine BLUET UPF @ DR L’Université de la Polynésie française accueille jeudi une conférence sur les outils de définition de la valeur économique des biens communs, autrement dit la qualité de l’air, des lagons, des rivières. « Peut-on évaluer la valeur économique des biens communs ? ». Pour y voir un peu plus clair, les biens communs désignent des biens dont la consommation ne peut exclure une personne mais dont l’utilisation même la réduit pour une autre. Plus simplement, l’air que l’on respire, les lagons dans lequel nous nageons, les rivières ou encore les forêts sont des biens communs. Et si différents marchés permettent de donner une valeur à n’importe quel bien, il n’en existe pas pour les biens communs. On ne peut pas chiffrer la qualité de l’air ou encore la propreté d’une rivière. Léopold Biardeau, doctorant en économie de l’environnement à Berkeley en Californie – qui a grandi à Paea et Punaauia -, répondra à cette question jeudi à 18h15 dans l’amphithéâtre A3 de l’UPF- en présentant des outils utilisés dans son secteur pour attribuer indirectement une valeur économique. L’intérêt de mettre une valeur sur un bien commun est de l’utiliser pour réaliser des analyses coût-avantage lors de projets de protection de l’environnement. Une conférence qui fera nécessairement écho à l’ouvrage publié en mai dernier par plusieurs chercheurs et économistes, « Communs et océans. Le rahui en Polynésie française », qui se penchait sur les bénéfices et les mécanismes de mise en place de trois rahui dans différentes îles. Lire aussi : Les ressources sont mieux gérées quand l’initiative vient des communautés Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)