Une entreprise américaine a réalisé une étude sur les meilleurs textiles pour fabriquer des masques. Pas de chance pour la Polynésie : sans surprise, les plus efficaces sont aussi les plus épais et donc les plus chauds.
Le fabricant américain de purificateurs d’air Smart Air a publié une étude portant sur l’efficacité de 30 types de tissu dans la confection de masques de protection. L’entreprise a testé leur étanchéité face à des particules de la taille du covid-19, soit entre 0.06 micron pour le virus seul et 5 à 10 microns lorsqu’il est véhiculé par des gouttelettes. Nous avons extrait quelques-uns des résultats ci-dessous.
Si nombre de ces tissus sont efficaces contre les gouttelettes, on voit que leur efficacité s’effondre pour les particules les plus fines. L’étude montre toutefois que la préférence doit aller aux fibres naturelles : les fibres synthétiques, trop lisses, ne retiennent pas assez bien les particules.
Toutefois, l’autre facteur à prendre en compte est la respirabilité du tissu utilisé. Et malheureusement, les tissus qui filtrent le mieux sont aussi ceux qui respirent le moins bien, car ils sont épais, ce qui les rend difficiles à utiliser sous notre climat.
La conclusion de l’étude, qui fait une moyenne entre filtration et respirabilité : le tiercé gagnant, hormis bien sur les masques FFP et chirugicaux : l’essuie-mains et l’essuie-mains d’atelier en papier, le denim, la toile de coton de 0,4 mm d’épaisseur et le drap de lit de trame 80 ou 120. Mention spéciale au bonnet de soutien-gorge, « utilisable comme un masque un peu plus original, mais les hommes seront sans doute trop timides pour le porter en public. »