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Les équipiers de la flamme olympique, « chevilles ouvrières » du relais

Une partie des équipiers de la flamme olympique ont été briefés samedi matin et sont partis reconnaitre certains segments du passage du relais. Mais surtout, ils ont pu prendre en main un exemplaire de la torche où la flamme olympique brûlera le 13 juin prochain.

Ils ont enfin pu la prendre en mains ! Une partie des équipiers de la flamme olympique a pu enfin toucher cette fameuse torche où brûlera la flamme olympique lors du relai du 13 juin prochain. Un briefing était organisé ce samedi matin pour une partie des équipiers qui seront chargés de gérer les relayeurs.

Ce groupe de 48 personnes environ, a été constitué par Benoît Rivals de chez Oviri Events, en charge de l’organisation du relais de la flamme olympique. Il les a choisis pour leurs qualités sportives mais aussi leur implication sociale. « Un de mes vœux était que les équipiers ne soient que des sportifs marquants de l’histoire du sport à Tahiti. Il y a une grosse motivation, un très bon esprit d’équipe. C’est moi qui les ai choisis par leurs qualités de bénévoles, leur implication dans le sport. Ils représentent divers sports : le cyclisme, l’athlétisme, le triathlon, le rugby, la natation… pour que cette flamme olympique soit à l’image de celle du sport qu’on veut donner ici. » Un membre de l’équipe Paris 2024 a ramené ce samedi matin un exemplaire de la torche et chacun a pu la prendre en main, comme Kahiri Endeler, cycliste et équipier de l’organisation : « Elle fait à peu près 1,5 kilos donc ça va elle n’est pas si lourde que ça, c’est à peu près comme une bouteille d’eau d’1,5 litre mais après c’est un moment un peu stressant donc on essaye de bien la tenir et de ne pas la lâcher et la faire tomber. »

Accueillir, remettre les uniformes, donner les consignes

Ces équipiers sont « les chevilles ouvrières » du relais de la flamme. Ils devront recevoir, encadrer et s’occuper des 124 relayeurs choisis pour porter la flamme. Elle passera sur sept zones de Tahiti où les équipiers gèreront toute la logistique. Après le passage d’une mission de Paris 2024 pour construire le parcours, la constitution de l’équipe, un premier briefing de celle-ci en janvier, les équipiers rentrent désormais « dans le vif du sujet » avec la reconnaissance de l’ensemble des segments du parcours qui n’ont pas encore été dévoilés. Cécile Gilroy, présidente de la fédération d’athlétisme de la Polynésie française, explique son travail : « On est chargé de tout mettre en place pour que les relayeurs soient à leur poste au moment où le relai va débuter. Avec mon binôme, on est responsable du tronçon à Paea avec quatre relayeurs uniquement et du tronçon Papeete – Pirae avec 29 relayeurs. On doit être présent sur le centre d’accueil avant le départ pour la remise des uniformes, les consignes et le briefing et on les dépose à leur poste. C’est forcément un honneur, c’est excitant, les jeux olympiques, c’est le graal de tout sportif. »

« Une lourde responsabilité »

Pour Kahiri Endeler, c’est également la même excitation dans le regard : « C’est une fierté d’avoir les Jeux Olympiques en France, cela fait 100 ans qu’il n’y a pas eu les JO en France et qu’en plus il y ait l’épreuve de surf à Tahiti et le relais de la flamme à Tahiti, c’est une grande fierté. C’est un peu de stress car on représente la France entière devant le monde, il y aura des millions de personnes qui vont nous voir, on a une lourde responsabilité mais on va faire en sorte que tout se passe bien. »

Toujours pas un mot sur l’identité du dernier relayeur, celui qui sera chargé d’allumer le chaudron à Toata, juste un sourire à l’évocation de certains noms… Benoît Rivals annonce qu’il ou elle pourrait être dévoilé la veille ou même jamais pour garder la surprise jusqu’au bout. Ce ne devrait pas être Vaimalama Chaves qui a annoncé faire partie des relayeurs. Enfin des événements médiatiques sont prévus cette semaine pour marquer les 100 jours restants avant les Jeux Olympiques.

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