Le président Édouard Fritch, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont le ministre du Logement, Tearii Alpha, a remis des clés de fare OPH samedi après-midi, à plusieurs bénéficiaires situés à Afaahiti, Teahupoo, Toahotu et Papeari. Cette remise de clés intervient dans le cadre du programme 118 fare bois, d’habitat dispersé, initié en 2011. La spécificité de ce programme a consisté en l’attribution de fare à des ménages ayant un revenu de moins de deux SMIG, habitants en zone urbaine, et disposant d’une parcelle de terre constructible en zone périurbaine.
Ces familles, réparties sur les îles de Tahiti et Moorea, sont pour la grande majorité en difficulté financière – peu de revenus ou revenus occasionnels – et ne pourraient assurer un loyer de façon pérenne dans le cadre d’une location simple. De plus, les demandeurs sont souvent attachés à ces terres qui sont pour la plupart des terres familiales.
Ce programme, portant sur des maisons allant du F3 au F5, a été réalisé en partenariat avec l’État, dans le cadre de la réalisation de l’objectif de « lutte contre l’insalubrité » prévu au Contrat de Projets. Le plan prévisionnel de financement global de cette opération a été de 871 millions Fcfp, à parité entre le Pays (45% hors taxes) et l’Etat (45% hors taxes), les attributaires contribuant, eux, à hauteur de 10%, la part complémentaire de ce programme (TVA) étant pris en charge par le Pays.
Au total, 17 entreprises de matériaux de construction et 15 entreprises de mises en œuvre participent à la réalisation de ce programme, générant ainsi de l’activité pour 210 emplois. La participation des attributaires a varié en fonction de leurs possibilités : elle a été de 5 à 33% du coût du fare, soit environ 2 millions Fcfp au maximum.
Le Président et le gouvernement se réjouissent de voir plusieurs familles polynésiennes disposer ainsi d’un logement à l’approche des fêtes de fin d’année. Ce programme d’habitat dispersé permet de fournir à de nombreuses familles des logements dans de bonnes conditions, tout en évitant une trop forte concentration de la population dans la zone urbaine de Papeete.
D’après un communiqué de la Présidence