ACTUS LOCALESCOMMUNESENVIRONNEMENT

Phare de la pointe Vénus : 17 mois d’études, 17 mois de travaux

Les services du Pays et de l’État se sont réunis ce mardi à l’occasion du premier comité de pilotage des travaux de rénovation et de modernisation du phare de Mahina. Une étude sur 17 mois va être diligentée avant le lancement d’un chantier tout aussi long, qui n’aboutira pas avant mai 2026.

Une modernisation qui avance à petits pas. Ce mardi, les services du Pays et de l’État se sont réunis pour un premier « Copil » concernant la rénovation du phare de la pointe Vénus. L’occasion de présenter ce projet d’envergure qui vise à sauvegarder l’ouvrage bâti en 1867 par la France, non loin du site de l’observatoire installé près de cent ans plus tôt par James Cook pour observer la trajectoire de Vénus. Un ouvrage historique, bien installé dans le paysage de Mahina et de Tahiti comme en témoigne l’attrait des touristes, mais qui est en bien mauvais état. L’État, justement, avait accepté en novembre dernier de financer 140 des 160 millions de francs nécessaires pour la rénovation via le fond d’intervention maritime (FIM). Sept mois plus tard, donc, le comité de pilotage a fait le point sur l’avancée du projet, qui passe avant tout par une étude de 17 mois qui va être diligentée par une agence nationale, le « Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement » (Cerema). À l’heure actuelle, il s’agit surtout « d’étudier les aménagements de façon précise » pour ne pas perdre « la valeur patrimoniale et historique  » de ce monument, explique Jordy Chan, qui a hérité du dossier au ministère des Grands Travaux :

Réparer le « feu » et ouvrir l’accès au public

En plus d’être une bâtisse d’intérêt, le phare est, avant tout, un outil de sécurité de la navigation. Et il opère aujourd’hui dans des conditions d’exploitation « sous-optimales » puisque le feu principal est hors-service et que c’est le « feu de secours » qui est en activité. « C’est important pour pouvoir mieux guider les navires, insiste le nouveau ministre. Le feu de secours à une portée de 16 milles nautiques et le feu principal avaient lui une portée de 27 milles nautiques donc une diminution d’intensité de 40 %. L’idée est donc de redonner son intensité initiale au phare.

Des travaux sont également prévus sur la structure du phare qui présente « des problèmes d’étanchéité et de corrosion ». La mise en service de ce nouveau phare qui pourrait « être accessible au public » sous condition vu l’étroitesse du bâtiment, est prévu en mai 2026, dont 90 % financé par l’Etat.

CCISM 2028 Kelly Asin-Moux
Article précedent

Kelly Asin-Moux : « il faut montrer la réelle utilité de la CCISM"

Article suivant

Des « cognements » entendus sous l'eau pendant les recherches du sous-marin disparu

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Phare de la pointe Vénus : 17 mois d’études, 17 mois de travaux