L’ISPF a publié son examen de la conjoncture économique de juillet à septembre 2021. Malgré l’influence du deuxième confinement, les résultats sont en hausse par rapport à 2020. Le tourisme et la restauration progressent autant que l’a permis le confinement d’août à septembre. C’est notamment l’exportation de produits perliers et de la pêche qui sont remarquables. La consommation des ménages se maintient avec l’influence de la hausse des prix.
L’ISPF a publié son bilan de la conjoncture économique de Polynésie française au troisième trimestre 2021. Globalement on observe un regain d’activité comparé à l’an passé, sans toutefois retrouver le niveau de 2019. Le second confinement du mois d’août à septembre 2021 a eu un impact sur plusieurs secteurs, notamment le tourisme : le mois de juillet 2020 a été exceptionnel, puisque le nombre de visiteurs métropolitains et américains avait atteint 90% des effectifs de ces mêmes marchés en 2019. Mais plus globalement, sur l’année complète, la Polynésie n’a accueilli que 55% des effectifs de visiteurs de 2019.
La consommation progresse, à l’import et à l’export
Avec la reprise du transport maritime et aérien, l’exportation de produits locaux est en hausse de 47% par rapport à l’année dernière. Les produits perliers et de la pêche reviennent en force avec un prix au gramme de la perle de culture qui remonte à 552 francs et une hausse moindre de l’exportation de vanille et de coprah. L’ensemble atteint 90% des exports réalisés avant la crise en 2019. Du côté de la consommation des ménages, les importations progressent de 10 % en volume et de 17 % en valeur. Cela s’explique notamment par une augmentation des prix de plusieurs produits.
En ce qui concerne l’énergie, la hausse des prix mondiaux du pétrole et du gaz s’est répercutée sur le prix de l’essence en Polynésie française, plus 10 francs par litre à partir de novembre 2021, avec une hausse de prix à l’importation de 23 % pour le gazole au troisième trimestre.
Point conjoncture du troisième trimestre 2021 par l’ISPF