Depuis un mois, plusieurs orques ont été observés dans les eaux polynésiennes. Une présence habituelle mais qui devient problématique durant la saison des baleines. L’orque est l’un des ses principaux prédateurs, et la baleine s’en protège en se rapprochant du récif. L’association Mata Tohora rappelle donc qu’il faut d’autant plus respecter les règles d’observations pour ne pas les pousser vers leurs prédateurs.
Après plusieurs témoignages, l’association Mata Tohora en est sûre, il y a des orques dans les eaux polynésiennes. Rien d’anormale jusque là puisque en tant que « dauphin nomade », les orques fréquentes les eaux polynésiennes toute l’année en faisant de nombreux déplacements. Oui mais voilà en pleine saisons des baleines, la « cohabitation interspécifique » devient délicate puisque « l’orque est le principal prédateur naturel de la baleine et des baleineaux » explique la président de l’association Mata Tohora, Agnès Benet. Pour se protéger et fuir les orques, les baleines se réfugient au plus près des récifs voir même dans les passes ou les baies. Il est donc encore plus facile et tentant de les observer. Mais c’est bien là qu’il faut le plus respecter les règles d’approche rappelle Agnès Benet.
Depuis le début de la saison, une trentaine de couples, baleine et baleineau ou baleines adultes, ont été repérés entre Mahina et Papara. Le décompte des individus présents est assez compliqué puisque seule une image de la nageoire caudale permet l’identification. Une photo lors d’une observation peut donc être très utile à l’association. Pour autant il faut toujours respecter les règles d’approche. Et après un début de saison très positif, de plus en plus de signalements de bateaux trop proche sont envoyés à Mata Tohora.