Le conflit social à l’Huilerie de Tahiti étant réglé depuis jeudi dernier, les 22 salariés grévistes se sont présentés lundi matin à leur poste. Mais ils ont attendu la venue du ministre en charge du Secteur primaire, Frédéric Riveta, pour se mettre à l’ouvrage. Selon le ministre, les salariés auraient un « problème relationnel » avec leur P-dg et un problème de compréhension dans la « langue de Molière ».
La grève à l’Huilerie, qui avait débuté le 2 avril, s’est terminée le 14 mai avec la signature d’un protocole d’accord. Les salariés devaient donc reprendre le travail lundi matin. Tous se sont bien présentés mais l’usine n’a pas repris son fonctionnement normal. Il a fallu attendre l’après-midi et le passage du ministre en charge du secteur primaire, Frédéric Riveta. « On a un petit problème relationnel et de management », a indiqué ce dernier. Un problème de « longue date, de deux ans maintenant » avec la direction mais aussi avec la « langue de Molière ».
Frédéric Riveta est arrivé un peu avant 15 heures. Après une demi-heure d’explication, les grévistes ont retrouvé leurs postes respectifs. Le ministre envisage l’embauche d’un cadre technique polynésien pour apaiser les relations et assurer une médiation entre les salariés et la direction.