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Retour sur l’année culturelle 2019

Radio 1 retrace les principaux événements de l’année 2019 dans les domaines de la politique, de la justice, de la culture et du sport. Deuxième épisode aujourd’hui avec la culture, et les polynésiens qui s’illustrent à l’étranger.

Si l’on évoque l’année culturelle 2019, impossible de ne pas évoquer ce qui sera certainement l’un des évènements majeurs de la vie culturelle des prochaines années : le futur Centre de congrès. Fin novembre, quatre architectes candidats ont été présélectionnés pour proposer leur projet à la mi février. Deux cabinets d’architectes français, et deux cabinets britanniques ont été retenus, et notamment des grands noms dans le domaine à l’origine  de la Cité de la Musique à Paris encore du King Abdullah House of Culture and Art en Arabie saoudite.

Un autre édifice, existant lui, connait des changements en 2019. Le Musée de Tahiti et ses îles avait fermé ses portes en septembre 2018 pour démarrer la rénovation de la salle d’exposition permanente, de son accueil et de sa salle de conférence. De mars 2019 à septembre 2020, le musée a cependant ouvert ses portes pour exposer ses 100 plus belles pièces.

2019 aura aussi vu le retour du Festival des Australes à Tahiti 30 ans après sa dernière édition. 2 000 personnes des cinq îles des Tuhaa Pae étaient réunies pour mettre en valeur leur culture. Année du Festival des Marquises aussi, qui cette année s’est installé pour la 4ème fois à Ua Pou. Les Marquises qui ont vu cette année leur drapeau se moderniser. Les couleurs en fond du Matatiki restent inchangées : deux bandes horizontales jaune (èka) et rouge (kuà) et un triangle blanc (maita) pointant vers le centre sur le côté gauche. Ce qui change, c’est le motif dessiné au milieu de ce triangle blanc : le matatiki, « premier homme dans la mythologie marquisienne ».

Et puis puisqu’il est question des Marquises, l’archipel travaille toujours à l’inscription de sa culture et de sa nature à l’Unesco. Une mission de travail s’est rendue sur site afin de permettre aux acteurs internationaux de mieux appréhender le dossier. La prochaine audition est prévue en 2020.

Le ori tahiti en revanche n’a lui pas obtenu le classement de l’Unesco, le président de la République lui préférant les yoles martiniquaises.

Ce qui n’a pas empêché le danse traditionnelle de s’exprimer dans toute sa splendeur cette année encore au Heiva i Tahiti remporté par O Tahiti E de Marguerite Lai, et au Hura Tapairu qui a sacré les troupes Ho Mai et Hana.

Des groupes primés pour leur chorégraphie mais aussi pour leurs textes, dont les plus beaux des Heiva de 2012 à 2016 ont été réunis dans un recueil publiés au mois de mars dernier. A noter aussi la publication d’un lexique tahitien-français-anglais présenté en novembre par le service de l’interprétariat et de la traduction.

Et puis on se souviendra également de quelques polynésiens qui se sont illustrés à l’étranger. Mahealani Amaru, d’abord, lauréate du concours d’entrée à l’école nationale de théâtre de Limoges. Puis les petits chanteurs, Natihei et Tinalei, remarqués par leurs prestations dans The Voice Kids et La France à un incroyable talent. D’une autre façon, on retiendra cette exposition consacré à des portraits de mahu polynésiens. Et puis l’incroyable voyage de la pirogue Faafaite jusqu’en Nouvelle-Zélande pour les célébrations de l’arrivée de James Cook à Aotearoa.

Et puis une année de culture ne s’écoule pas sans son lot de concert et spectacle SA Productions, Radio 1 et Tiare Fm. To’ata a ainsi vu défiler Engelbert Humperdinck, Soja, Jack Johson, Kassav ou encore Kendji Girac. Et l’année 2020 s’annonce tout aussi riche.

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