ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ Rétro 2014 : … au chikungunya Samia Stambouli 2015-01-05 05 Jan 2015 Samia Stambouli © DR La page 2014 vient de se tourner, c’est donc le moment de jeter un regard par dessus l’épaule pour tirer le bilan de l’année écoulée. Tout au long de la semaine, Radio 1 vous propose une série de rétrospectives de cette année 2014. Retour sur les évènements sociétaux, sociaux et parfois même médicaux de la deuxième partie de l’année. Chikungunya : 9 morts et 51 000 cas plus tard… L’année 2014 aura été définitivement marquée par les épidémies. Epidémies avec virus de la dengue, mais surtout par celui du chikungunya qui sévit depuis octobre. Ce virus, provoqué par le moustique tigre aedes aegypti, a même été impliqué dans la mort d’une dizaine de personnes. Parti de Teva i Uta, foyer de l’épidémie, le chikungunya s’est propagé à vitesse grand V en touchant 51 000 personnes. Et ce n’est pas fini, puisqu’aucun signe de stabilisation ne se fait sentir en ce début d’année 2015. Notons également que si le Zika n’est plus actif en Polynésie, la dengue l’est toujours. La petite bombe de l’IGAS… En octobre, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a également rendu son très attendu rapport d’assistance au financement du régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF). Les experts de l’Igas avaient mené une mission en Polynésie fin 2013. Ils ont finalement préconisé 66 mesures en octobre dernier pour redresser les finances du RSPF et réformer plus généralement la protection sociale au fenua. Un rapport qui a fait état d’un “système de santé particulièrement généreux et coûteux”. D’abord passé à la trappe par le président Gaston Flosse, le rapport de l’Igas a ressurgi fin 2014 avec le retour de l’Etat au financement RSPF. Le président Edouard Fritch a annoncé vouloir appliquer 80% des mesures proposées pour réformer la protection sociale généralisée (PSG). Miss France : Jamais deux sans trois… L’histoire se répète. Comment parler de 2014 sans évoquer la défaite de Hinarere Taputu à l’élection de Miss France en décembre ? Le sort s’est acharné une troisième fois d’affilée sur notre Miss Tahiti. C’est souvent le même scénario : une miss qui créée un bel engouement en métropole, faisant d’elle la coqueluche du public et des médias métropolitains… pour finalement terminer première dauphine. A chaque fois, un début de polémique sur les conditions des votes téléphoniques et SMS, vite avortée par le retour triomphal d’une miss rayonnante débarquant à Faa’a et reçue avec les honneurs. Comme on dit, jamais deux sans trois. Et en décembre prochain, le sort cessera sans doute de s’acharner sur notre prochaine Miss Tahiti. Nuutania en passe d’être rénovée… Elle est l’une des pires prisons françaises. Nuutania connaît une surpopulation carcérale de plus de 230%, les conditions sanitaires y sont déplorables et plusieurs détenus ont d’ailleurs fait condamner l’État pour leurs conditions d’incarcération jugées « indignes, inhumaines et dégradantes ». La rénovation de Nuutania était donc attendue et elle a été annoncée en octobre dernier lors de la tournée en métropole du président Fritch. Le chantier de rénovation va finalement être lancé, mais tard, pas avant 2017. Il interviendra lorsque le transfert des activités vers le centre pénitencier de Papeari sera achevé. Coût estimé de l’opération : 3,2 milliards de Fcfp. Fait divers : Agressés pour des téléphones portables Arue et Papeete ont été le théâtre de deux agressions qui ont choqué la toile au fenua. La première sur la plage du Radisson en juillet dernier, et la seconde, en novembre, quartier de la cathédrale. Dans les deux cas, la population s’est mobilisée. A Arue, c’est un homme de 41 ans qui a été violemment tabassé. Certains internautes sont même allées jusque dénoncer les potentiels agresseurs. Entre une mobilisation virtuelle et réelle il n’y a qu’un pas. En effet, quelques jours après l’agression de l’adolescent roué de coups pour un téléphone portable à Papeete, la mère de la victime a organisé une marche « pour dire stop à la violence ». Elle a réuni près de cinquante personnes deux semaines après ce violent fait-divers. Adieu anciens billets… Trop petits pour certains, « billets de monopoly » pour d’autres… Les nouveaux billets de banque n’ont laissé personne indifférent. Les anciens billets, en place depuis 45 ans pour certains, étaient devenus obsolètes et ne correspondaient plus aux standards actuels. Le 1er octobre, les nouveaux billets sont devenu la norme dans les trois collectivités françaises du Pacifique : Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna. A noter que seuls les habitants des Australes, Tuamotu, Gambier et Marquises ont obtenu un délai supplémentaire de six mois pour changer leurs billets dans les banques. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)