ACTUS LOCALESCULTURE Rétro 2015 : La tradition comme pilier de la culture Valentine BLUET 2015-12-29 29 Déc 2015 Valentine BLUET © TFTN Toute cette semaine, Radio 1 décline une série consacrée à la rétrospective de l’année 2015 sur huit thèmes différents : Politique, Economie, Société, Justice, Evénements, Culture, Sports et une dernière rubrique plus subjective consacrée à votre avis sur l’année 2015. Suite de notre « rétro 2015 » avec un regard sur la riche actualité culturelle de l’année passée… Assurément, l’année 2015 a été particulièrement imprégnée de manifestations culturelles et traditionnelles. En juillet, la Polynésie a vibré aux rythmes des to’ere du Heiva, sacrant la troupe Temaeva de Coco Hotahota avec un débat de haut vol sur le ori tahiti partagé entre tradition et modernité. Toujours plus populaire, le Hura Tapairu a récompensé en novembre la troupe Hei Rurutu devant des favoris tels que Hitireva ou encore Tamariki Poerani… La culture polynésienne s’exporte d’ailleurs particulièrement bien à l’international. Pour preuve, cette année c’est une Californienne, Melanie Amen, qui a remporté le Ori Tahiti World Championship en décembre au Méridien. Mais 2015 a également été l’année du Matava’a. Le tant attendu Festival des arts des îles Marquises à Hiva Oa. Autre évènement marquant, en février le premier séminaire sur les langues « Te Reo » s’est tenu à Tahiti avant une retentissante conférence des linguistes, Jacques Vernaudon et Mirose Paia, en octobre sur l’état critique de la transmission reo tahiti. Bien évidemment, difficile de parler culture sans évoquer le travail de Te Fare Tauhiti Nui et sa nouvelle directrice, Hinatea Ahnne. Le début d’année a été marqué par un Festival international du film documentaire océanien (Fifo) toujours plus populaire. Cette année c’est le documentaire australien « Tender » qui a remporté le Grand Prix. En septembre, la Maison de la culture a accueilli une superbe pièce adaptation du roman Le bambou noir de Jean-Marc Pambrun. Enfin la deuxième édition du festival international de graffiti, Ono’u, a connu un nouveau franc succès. L’art de rue imprégné de culture polynésienne. Parce que l’héritage du passé peut aussi rimer avec modernité… Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)